Victor Wembanyama rejoint la NBA chez les San Antonio Spurs : Consécration pour le basket français

« Cela constitue réellement un événement historique, car c’est une première », insiste Alain Béral, intervenant vendredi sur franceinfo. Le joueur français Victor Wembanyama a été choisi en tant que premier choix lors de la draft 2023.

Selon Alain Béral, président de la Ligue nationale de basket (LNB), l’arrivée de Victor Wembanyama en NBA est une « consécration » pour le basket français. Le jeune joueur de 18 ans a été sélectionné en première position de la draft 2023 par les San Antonio Spurs. Il s’agit d’un événement historique pour le basketball français, alors que l’ancien record était détenu par Killian Hayes, choisi en 7e position en 2020.

L’ancien joueur de Boulogne-Levallois Metropolitans va maintenant poursuivre sa carrière au Texas, où il suivra les pas de Tony Parker. « Tout le monde attendait cela car le talent de Victor est vraiment exceptionnel. Ses capacités physiques le sont également. Il combine la taille de son corps, l’envergure de ses bras et une mobilité incroyable pour quelqu’un de plus de 2,21 mètres », explique Alain Béral. Il ajoute que « ce n’est jamais arrivé qu’un joueur aussi grand soit aussi mobile et puisse cumuler autant de compétences dans tous les postes sur le terrain ».

« On en a d’autres derrière, la source n’est pas tarie »

Pour le président de la LNB, cela met en lumière le basket français : « Nous avions déjà envoyé beaucoup de jeunes en NBA ». Il rend également hommage aux centres de formation et aux clubs français, reconnus parmi les meilleurs : « Tout ce qui en sort comme talent est là pour le prouver. Ce soir, c’est une consécration ». Trois autres Français, Bilal Coulibaly, Rayan Rupert et Sidy Cissoko, ont également été sélectionnés lors de la draft et devraient jouer en NBA la saison prochaine.

Béral salue l’effort fourni par ces jeunes basketteurs français qui, selon lui, n’ont pas réussi par hasard : « Ils ont beaucoup travaillé. Ce n’est pas seulement le talent. Il faut être présent tous les jours, matin et soir. Il faut répéter les gammes et les bases. C’est vraiment un travail très difficile ».

Même s’il est difficile de voir partir les meilleurs joueurs français dans le plus grand championnat du monde, la LNB a encore des ressources : « On en a d’autres derrière. La source n’est pas tarie. On sait ce qui se passe dans les clubs, dans les centres de formation et de détection. Il y en a d’autres », rassure Alain Béral. De futurs « petits » Wembanyama rêvent déjà de s’envoler vers la NBA : « Ils grandissent avec leurs clubs. C’est quelque chose qui commence près de chez eux, mais qui finit finalement en NBA », se réjouit-il.