Afin de pouvoir résister lors des compétitions, les athlètes sont tenus de maintenir d’excellentes performances physiques, mais également, de temps en temps, une bonne ferveur spirituelle. En conséquence, on retrouve souvent la présence d’aumôniers dans les grands événements sportifs. Au cours des Jeux Olympiques de Paris, une dizaine d’aumôniers de diverses dénominations seront accrédités, y compris un aumônier français. Prenons le temps de découvrir Joël Thibault, qui en fait partie.
C’est un grand défi pour Pierre Rabine, nageur. Ce jour-là, l’athlète s’entraîne pour la dernière fois à Limoges (Haute-Vienne). Le jeune talent de la natation handisport, amputé aux quatre membres, participe pour la première fois à une Coupe du monde. Ses parents et son aumônier, Joël Thibault, le soutiennent depuis les tribunes. Pasteur protestant, il a rencontré le nageur suite à son accident. « Il était en train de découvrir la foi chrétienne et donc on s’est connecté pour pouvoir partager et prier ensemble », explique Joël Thibault.
L’autre côté du miroir
Il y a quatre ans, Pierre Rabine a été frappé par un arc électrique de 63 000 volts. C’est dans la natation et la foi qu’il trouve sa rédemption. Depuis dix ans, Joël Thibault accompagne des athlètes dans leur recherche de spiritualité. Ayant lui-même été sportif de haut niveau avant de devenir pasteur, il relate dans un livre l’autre côté du miroir et la solitude des champions.