Antoine Griezmann mettra une pression extraordinaire pour Paris 2024 Jeux olympiques

Le footballeur de l’Atlético Madrid a assisté à une conférence de presse avant la rencontre des Bleus face à la Grèce, lundi, et a abordé plusieurs sujets, dont la possibilité de prendre part aux Jeux Olympiques.

Depuis longtemps, Antoine Griezmann (118 sélections, 43 buts) ne s’était plus montré en conférence de presse. Son sourire et sa bonne humeur avaient manqué aux journalistes, impatients de le voir débouler dans l’auditorium du Stade de France, dimanche 18 juin, à la veille du match de l’équipe de France contre la Grèce. En temps que vice-capitaine, le meilleur passeur de l’histoire des Bleus a pris la suite de Kylian Mbappé, et n’a éludé aucune question, comme à son habitude.

Dans un premier temps, Griezmann s’est vu interpellé sur la question des Jeux olympiques 2024, évoquée à plusieurs reprises lors de ce rassemblement. Griezmann avait déjà affirmé que ce serait « un rêve » d’être aux Jeux olympiques. Il l’a répété ce dimanche : « Ce serait un rêve pour moi. Je n’en ai pas parlé avec mon club, mais si je suis appelé, je mettrai une pression extraordinaire pour qu’on me laisse les faire. »

« Il faudra qu’on me dégage »

Dans les mois à venir, Griezmann pourrait avoir à négocier avec les dirigeants de l’Atlético de Madrid pour les convaincre. L’été 2024 pourrait ressembler à un marathon pour « Grizou », qui pourrait alors enchaîner l’Euro en Allemagne (14 juin-14 juillet) puis les Jeux olympiques (24 juillet-10 août). L’intéressé aura alors 33 ans, mais est-ce que pour autant, il jouera ses dernières compétitions majeures avec l’équipe de France ? « Si j’ai le niveau, je veux aller le plus loin possible et ne jamais m’arrêter », a rétorqué le numéro 7 des Bleus.

Griezmann, qui reste sur 77 sélections consécutives avec les Bleus, « aime trop l’équipe de France » pour imiter ses ex-coéquipiers Hugo Lloris, Steve Mandanda, Karim Benzema et Raphaël Varane, qui ont pris leur retraite internationale ces derniers mois. « Il faudrait qu’on me l’enlève, qu’on me dégage », a-t-il même martelé. À peine quelques instants auparavant, l’attaquant des Colchoneros avait tenu à clarifier les choses : « Il n’a jamais été question d’arrêter la sélection. »

Son statut de vice-capitaine digéré

Une mise en retrait de Griezmann avait été évoquée en mars dernier, lorsque Didier Deschamps avait choisi de désigner Kylian Mbappé comme nouveau capitaine de l’équipe de France. En réalité, « Grizou » n’avait traîné son spleen que « deux jours », comme il l’a confié à Téléfoot dimanche matin. Pas de quoi arrêter la sélection, donc. « J’ai accepté et je suis à fond derrière Kylian, je fais mon maximum pour l’aider et aider l’équipe sur le terrain », a expliqué Griezmann.

Ce dernier s’est également projeté sur son avenir en club, réaffirmant que jouer en MLS, où va s’engager Lionel Messi, « reste un objectif ». Après quinze minutes de discussion avec les journalistes, Griezmann a tenté de se soustraire à l’entraînement de veille de match, en apostrophant Deschamps à son départ de l’auditorium : « Il fait tellement chaud. Entraineur, je ne m’entraîne pas, ça n’a pas de sens, j’ai tellement transpiré. » Mais le sélectionneur, joueur inflexible, n’a pas prévu de se passer du savoir-faire de son maître à jouer.