Les observations d’un retraité néerlandais dans une église ont permis de résoudre le mystère entourant le pénis énorme d’une espèce de chauve-souris. Grâce à ses observations minutieuses, la compréhension de cet aspect inhabituel de l’anatomie de la chauve-souris a été possible. Ces découvertes ont ouvert de nouvelles perspectives pour la recherche sur la biologie et l’évolution des chauves-souris, et ont suscité un vif intérêt parmi la communauté scientifique.
Découverte : une chauve-souris à l’étonnant organe génital
Une découverte intrigante a été faite par une équipe de chercheurs européens concernant l’espèce de chauve-souris Sérotine commune. Il s’avère que cette espèce utilise son « pénis extrêmement long » de manière inédite dans le règne animal, au grand étonnement de la communauté scientifique.
Une taille impressionnante et une configuration inhabituelle
La taille du pénis de la Sérotine commune est sept fois plus longue que celui de la femelle, et son extrémité en érection prend la forme d’un cœur, également sept fois trop gros pour permettre une copulation classique. Ces caractéristiques ont mené les chercheurs à conclure que cette espèce se reproduit d’une manière exceptionnellement inhabituelle.
Le rôle clé joué par un retraité passionné
La percée dans la compréhension du comportement sexuel de la chauve-souris a été réalisée grâce à l’intervention de Jan Jeucken, un retraité néerlandais résidant dans un petit village. Bien qu’il n’ait aucune formation scientifique, sa passion pour cette espèce l’a amené à jouer un rôle crucial dans la résolution de ce mystère.
Un mode de reproduction surprenant
Les observations effectuées ont révélé que la chauve-souris Sérotine met en œuvre un mode de reproduction sans pénétration, par contact. Cette méthode, courante chez les oiseaux, n’avait encore jamais été observée chez un mammifère. L’accouplement peut durer plusieurs heures et s’effectue de manière immobile, permettant le transfert du sperme du mâle à la femelle.
Implications et futures recherches
Les résultats de cette étude posent des questions fondamentales sur le comportement de reproduction des chauves-souris et pourraient élargir notre compréhension des stratégies reproductives au sein du règne animal. Le chercheur principal estime que cette découverte pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles recherches sur d’autres espèces, avec des caractéristiques génitales tout aussi étonnantes.
source originale : www.20minutes.fr
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