A l’aube du lancement imminent du Mondial de rugby, les planificateurs se lancent dans une campagne visant à réduire au maximum l’empreinte environnementale de l’événement. En effet, l’enjeu écologique n’a jamais été aussi crucial qu’aujourd’hui, et les organisateurs sont conscients qu’ils ont une responsabilité à jouer pour préserver l’environnement. Ils ont donc mis en place de multiples mesures destinées à limiter les déchets, réduire la consommation d’énergie et promouvoir les moyens de transport doux. Une initiative louable, qui témoigne d’une volonté sincère de faire du sport un vecteur de sensibilisation à la protection de notre planète.
L’ambition d’une compétition décarbonée
A trois jours du début de la Coupe du monde de rugby, les organisateurs souhaitent mettre en avant la volonté de réduire au maximum l’impact de cet événement sportif sur l’environnement. En particulier, ils visent à avoir une compétition décarbonée en réduisant les émissions de CO2 générées par les transports. Ainsi, plus de 80% des déplacements liés au Mondial devront se faire en train une fois dans l’Hexagone. Cette directive s’applique aux spectateurs et aux équipes.
350 000 tonnes de CO2 à compenser
Bien que la construction de nouveaux stades n’ait pas été nécessaire pour cet événement, les émissions de CO2 causées par les vols internationaux constituent l’essentiel des émissions carbone générées par le Mondial. Selon Jacques Rivoal, président du Comité d’organisation, ces émissions ont été chiffrées à 350 000 tonnes de CO2. Pour compenser ces émissions, un grand plan d’absorption de carbone a été mis en place, en investissant principalement dans les mangroves, considérées comme les végétaux les plus efficaces pour l’absorption de carbone.
Greenpeace dénonce certains sponsors
Malgré ces initiatives, l’organisation Greenpeace déplore le choix de certains sponsors, dont TotalEnergies, et a publié une vidéo choc pour dénoncer leur implication. Cependant, les organisateurs de la Coupe du monde de rugby affirment qu’il est impossible de se passer de grandes entreprises françaises et soulignent que TotalEnergies vient de rejoindre le programme de financement des mangroves.
source originale : www.francetvinfo.fr
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