François Gabart, Charles Caudrelier et Armel Le Cléac’h, les trois meneurs des Ultim, s’efforcent de regagner en allure aux alentours de l’archipel lusitanien, ce jeudi.
Contraste pour les Navigateurs de la Transat Jacques-Vabre
Les navigateurs participant à la Transat Jacques-Vabre vivent des conditions de mer contrastantes. Pendant que les navires restés à quai dans l’ouest de la France subissent les effets de la tempête Ciaran, certains concurrents en mer connaissent des arrêts forcés à cause d’une absence de vent. Notamment, les trois Ultim en tête de la course, lancés dimanche dernier, ont vu leur progression stopper mercredi proche de Madère.
Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild, décrit la situation comme « paisible et tendue« , du fait de l’incertitude qui accompagne cette zone sans vent. Les victorieux de l’édition 2021 se trouvent à côté du SVR-Lazartigue de François Gabart et Tom Laperche, qui les devance de 18,7 km.
Inégalité de Répartition du Vent
Le vent semble avoir déserté certains participants, avec des arrêts complets dans des zones de pétole, comme le relève François Gabart, leader de la flotte depuis le début. Cette répartition inégale du vent dans l’hémisphère Nord est un défi de taille pour les concurrents. Les navires restants gardent le contact, comme le Maxi Banque Populaire piloté par Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse, malgré une distance de plus de 30 km de leurs concurrents les plus proches.
Incertitudes quant au Départ des Imoca
À l’inverse, au port du Havre où sont toujours stationnés les Imoca, qui devaient initialement prendre le départ dimanche, la situation est bien différente. Les équipes techniques et l’organisation s’efforcent de sécuriser les bateaux face aux rafales de vent de la tempête Ciaran. Les vents dans le Finistère ont atteint des vitesses record de 193 à 207 km/h.
Concernant l’avenir, la décision quant à la date de départ des trois flottes (Imoca, Class 40 et Ocean Fifty) demeure incertaine. « Aucun départ n’est envisageable avant lundi » pour les deux classes de bateaux amarrées à Lorient et le départ dimanche des Imoca reste une hypothèse en cours d’étude, selon Francis Le Goff, directeur de la course.
source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA
