Le célèbre event artistique qui se tient à Avignon a accueilli le talentueux Souleymane Diamanka dans le cadre de la chronique « Un artiste, un jour au Festival Off d’Avignon ». Le Verbe Fou, l’endroit emblématique où se sont produits de nombreux artistes de renoms était le lieu de la présentation de « De la plume et de l’épée », le spectacle de l’artiste, le jeudi 13 juillet dernier. Ce fut un moment très attendu pour tous les invités et les admirateurs de cet artiste qui n’a jamais cessé de faire parler de lui dans le monde de l’art et de la culture. Dès le début de la soirée, tous les spectateurs ont été transportés dans un univers unique et fascinant, créé par l’imagination débordante et le talent indéniable de Souleymane Diamanka.
Souleymane Diamanka : quand l’oralité des Peuls rencontre la littérature française
Le poète et slameur Souleymane Diamanka a su faire de sa passion pour les mots un art à part entière. Avec son spectacle « De la plume et de l’épée« , il met en scène l’histoire d’un enfant qui grandit entre deux cultures. Ce « One Poet Show » est avant tout « un travail sur les mots et leurs sonorités« , comme l’explique l’artiste.
La poésie, une langue qui nous ressemble tous
Souleymane Diamanka a développé son rapport aux mots dès son plus jeune âge. C’est en CE2 qu’il a rencontré un enseignant qui lui a transmis sa passion pour la poésie. Depuis, l’artiste s’inspire « de ceux qui ne se disent pas poétesse et poète« , mais qui utilisent les émotions dans leur façon de parler. « Pour moi, on est tous des poétesses et des poètes« , affirme-t-il.
Aux jeunes, il veut rappeler que la poésie est une langue qui leur ressemble. « Grâce au rap, au slam, ils sentent qu’il y a un lien entre Booba et Victor Hugo, et ce lien, c’est la richesse de la langue française« , poursuit-il.
Devenez acteur de votre propre histoire
Le spectacle « De la plume et de l’épée » est une invitation à se reconnaître soi-même dans l’histoire de l’enfant qui grandit entre deux cultures. « Vous allez vous reconnaître dedans« , promet Souleymane Diamanka. Il veut rappeler que chacun peut devenir acteur de son propre récit, et ainsi prendre sa place dans ce monde fait de richesses et de diversités. « Devenir poète, c’est devenir acteur de son histoire », conclut-il.