Scandale à Sainte-Soline : la commission d’enquête de nouveau sur les lieux de la manifestation !

Quelques mois après l’affaire de la réserve de substitution de Sainte-Soline et toute la mobilisation qui a suivi, huit députés ont formé une commission d’enquête. Afin de mieux comprendre les événements qui se sont déroulés le 25 mars dernier, ces politiciens ont pris la décision de se déplacer dans les Deux-Sèvres. L’objectif de leur voyage était de rencontrer les forces de l’ordre qui étaient présentes ce jour-là et d’avoir leur point de vue sur la situation. Ils ont également rencontré des agriculteurs, ce qui leur a permis de recueillir des informations supplémentaires sur ce conflit délicat. Au cours de ces échanges, les députés ont pu se faire leur propre opinion sur les groupuscules en question et la violence qui avait éclaté lors de la mobilisation. Cette commission d’enquête était donc essentielle pour mieux comprendre cette affaire et trouver des solutions pour éviter que des tensions similaires ne se reproduisent à l’avenir.

Les députés enquêtent sur les violences commises lors des manifestations

Une commission d’enquête parlementaire composée de huit députés se rend dans les Deux-Sèvres pour rencontrer les membres des forces de l’ordre et les agriculteurs impliqués dans la manifestation contre la réserve de substitution de Sainte-Soline. La commission enquête sur les groupuscules auteurs de violences intervenus lors des manifestations survenues entre le 16 mars et le 3 mai 2023. Les députés tentent de comprendre les événements du 25 mars dernier et l’évolution des modes de mobilisation.

Des preuves concrètes de la préméditation des violences

Les gendarmes ont présenté aux députés un échantillon des quelque 300 objets saisis lors de la dernière manifestation contre les mégabassines à Sainte-Soline. Ces preuves prouvent la préméditation des violences commises lors de l’événement. Les agriculteurs ont amassé près de six tonnes de pierres, témoignant de l’existence d’une chaîne logistique d’approvisionnement minérale. Les gendarmes ont fait polémique en utilisant des quads pour mieux visualiser les actions des manifestants et utilisant des tirs lacrymogènes pour dissuader les manifestants de continuer.

Des tensions inédites entre agriculteurs

La visite de la commission d’enquête s’est poursuivie avec les représentants des agriculteurs. Les élus de la Chambre et les syndicats, sauf la Confédération paysanne, ont déploré la montée inédite des tensions entre agriculteurs. Ils ont utilisé le terme « guerre de l’eau » pour décrire leur situation. Les députés prévoient encore d’autres auditions, notamment celle des organisateurs de la manifestation.

source originale : La Pause Info.fr
mode d’écriture : automatique par IA