La filière des fleurs en France est actuellement en train de connaître une renaissance. Les producteurs de fleurs sont de plus en plus nombreux à se lancer dans cette activité, comme Hélène Dorémus et les autres cinq cents producteurs situés dans tout le territoire français. Toutefois, en Limousin, le nombre de floriculteurs est encore assez faible, bien que la demande ne cesse d’augmenter. Le marché des fleurs en circuit-court représente également un atout de taille pour cette filière en plein développement. En effet, les fleurs produites en France bénéficient d’une qualité exceptionnelle et sont considérées comme des produits de prestige, prisés par les consommateurs à la recherche d’authenticité et de proximité. Ainsi, la filière des fleurs françaises continue de se développer, portée par l’engagement et la passion de ses producteurs, qui mettent tout en œuvre pour faire de chaque création florale une véritable œuvre d’art.
La relance de la filière de la fleur française
Depuis quelques années, la filière de la fleur française renaît doucement. Hélène Dorémus, floricultrice en Haute-Vienne, est l’une des actrices de cette relance. Avec une trentaine de variétés différentes cultivées sur son demi-hectare de fleurs bio, elle fait partie des cinq cents producteurs de fleurs en France. Elle a rejoint en novembre dernier le collectif de la fleur française, qui compte déjà six cent cinquante membres.
Des clients de plus en plus demandeurs de fleurs françaises
Selon Hélène Dorémus, la demande pour des fleurs françaises est de plus en plus forte, mais la production locale reste encore insuffisante pour y répondre. Toutefois, l’installation de la floricultrice dans la Haute-Vienne pourrait permettre de développer cette filière dans la région.
Les fleurs locales : une alternative aux importations massives
Le circuit-court est la principale voie de vente de la production d’Hélène Dorémus. Elle fournit des particuliers et des fleuristes en Haute-Vienne et ses environs. Ainsi, la production respectueuse de l’environnement de la fleur locale tente de rivaliser avec les importations massives en provenance du Kenya, d’Equateur ou de Colombie, qui représentent 90% des fleurs vendues en France.
Les fleurs locales, les plus fraîches
La fraîcheur des fleurs locales séduit les client·e·s. Les fleurs importées sont souvent traitées aux pesticides et transportées sur des milliers de kilomètres, ce qui rend leur impact environnemental non négligeable. Les fleurs locales sont donc une alternative à ce système. La vente directe permet également de garantir la traçabilité et la qualité des produits.
Pour une fleur locale et artisanale, le prix à l’unité oscille entre deux et six euros. Les consommateurs et consommatrices préfèrent souvent payer ce prix pour un produit frais, respectueux de l’environnement et qui participe au développement local.
En résumé, la production de fleurs locales et respectueuses de l’environnement est en plein essor en France. Les artisans de la fleur locale relancent cette filière en circuit-court, notamment pour répondre à une demande croissante de la part des consommateur·trice·s. C’est une alternative intéressante pour l’environnement et pour l’économie locale.
source originale : La Pause Info.fr