La commune de Plémet dans les Côtes-d’Armor a fait l’objet de grand travaux cet été qui ont eu pour but de rétablir le cours naturel du Lié. Cette rivière, longue de près de 110 kilomètres, a bénéficié d’un ensemble de réaménagements qui ont permis de restaurer son écosystème et de favoriser la circulation des poissons et autres espèces aquatiques. Les travaux ont ainsi consisté à la réouverture de certains bras de la rivière, à l’agrandissement et la réhabilitation de certains pièges à poissons ainsi qu’à la création de passes à poissons. Le résultat est indéniable : le Lié a retrouvé toute sa splendeur et semble retrouver peu à peu son équilibre naturel. Ces travaux représentent donc une réussite à la fois écologique et environnementale, qui ne manquera pas de faire des émules dans d’autres régions.
Des travaux pour lutter contre l’érosion de la berge
Des travaux ont été entrepris au Moulin de Blanlin, à Plémet dans les Côtes-d’Armor, sur la rivière du Lié pour limiter l’érosion et protéger la berge. Ces travaux ont été menés par le pôle Environnement de Loudéac Communauté Bretagne Centre et ont consisté en l’installation de roches pour réguler l’afflux du courant, ainsi qu’en la suppression partielle du barrage pour garantir la continuité écologique. Un bras de contournement a été creusé, et des organismes vivants, des poissons et des sédiments ont été réinstallés ou retenus grâce à des barrages filtrants. Les travaux ont été confiés à l’entreprise Beurel TP de Plessala et ont duré quinze jours. Le coût total s’est élevé à 70 155 €, pris en charge à 78 % par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.
Un barrage partiellement supprimé pour garantir la continuité écologique
Le barrage avait été construit en 1918 pour l’activité du Moulin de Blanlin, mais avait été démoli vers 1990 après un incendie. Depuis une cinquantaine d’années, une glissière dans le barrage permettait la descente du Lié en kayak. Cependant, en 2019, le seuil du cours d’eau s’est effondré, exposant ainsi la berge à l’érosion. Pour éviter ce phénomène, une partie du barrage a été conservée, et le bief a été recentré, toujours en concertation avec la base Sports Nature du Pont-Querra pour permettre la poursuite des descentes en kayak et canoë.
Le coût des travaux pris en charge par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne
Le coût total du chantier s’est élevé à 70 155 €, dont 78 % ont été pris en charge par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne dans le cadre d’un appel à projets pour le rétablissement de la continuité écologique. Le Moulin de Blanlin a ainsi bénéficié de travaux permettant de limiter l’érosion de la berge et de garantir la continuité écologique de la rivière, tout en préservant l’activité des sports nautiques pratiqués sur cette portion du cours d’eau.
source originale : actu.fr
mode d’écriture : automatique par IA