Trois œuvres singulières confrontent la bande dessinée et le cinéma dans un dialogue aussi étonnant que captivant. « J’aurais voulu voir Godard » mêle l’univers de la Nouvelle Vague à la vie quotidienne d’un adolescent, tandis que « Tati et le film sans fin » rend un hommage vibrant à la poésie burlesque du réalisateur Jacques Tati. Enfin, « Audrey Hepburn » se concentre sur la vie de l’icône de cinéma d’une manière profondément humaine et touchante. Un voyage inattendu au cœur de l’art de la narration, où les images et les mots s’entremêlent pour créer une expérience artistique unique.
Les bédéistes célèbrent le cinéma avec une vision unique
Le cinéma, art majeur du XXème siècle, est une source d’inspiration inépuisable pour les artistes du neuvième art. Les bédéistes ont choisi de rendre hommage aux grands noms du septième art en utilisant des angles différents. De la biographie à la rencontre imaginaire en passant par l’hommage poétique, les bédéistes ont su trouver l’essence même du cinéma à travers leurs œuvres.
« J’aurais voulu voir Godard » : une conversation fictive
Avec « J’aurais voulu voir Godard », Philippe Dupuy nous offre une rencontre imaginaire entre le réalisateur mythique du « Mépris » et un bédéiste. Cette conversation entre Jean-Luc Godard et Philippe Dupuy est une œuvre intellectuelle passionnante. Les réflexions drôles et légères sur l’art et la création nous transportent dans un univers où le cinéma et la bande dessinée se rejoignent. Le ton léger et décalé de Philippe Dupuy rend son personnage fascinant avec l’illusion que le spectateur peut entendre la voix du réalisateur. « J’aurais voulu voir Godard » n’est pas une biographie, mais plutôt un album inspiré qui nous fait découvrir l’univers de la BD.
« Tati et le film sans fin » : une poésie joyeuse
Arnaud Le Gouëfflec et Olivier Supiot ont quant à eux choisi de nous émerveiller avec « Tati et le film sans fin ». Les bédéistes nous plongent dans l’univers du cinéaste français le plus original du siècle dernier : Jacques Tati. La poésie joyeuse et mélancolique qui s’échappe de ce roman graphique est fascinante. Grâce au dessin et aux couleurs, on est happé dans cette atmosphère burlesque, signature de Tati. On suit le clown et le cinéaste, l’homme et la légende. Arnaud Le Gouëfflec et Olivier Supiot rendent hommage à un géant du septième art qui a tout donné jusqu’à se ruiner. « Tati et le film sans fin » est un album attachant et poétique.
« Audrey Hepburn » : une élégance intemporelle
Pour finir, Eileen Hofer et Christopher nous font redécouvrir l’élégance et le charisme d’Audrey Hepburn dans leur album sobrement intitulé « Audrey Hepburn ». L’ouvrage nous fait découvrir avec générosité et empathie l’intimité de l’actrice qui a arrêté sa carrière au sommet de sa gloire pour devenir ambassadrice de l’UNICEF. L’enfance difficile d’Audrey Hepburn