Les gardiens de la prison de Bordeaux-Gradignan sont confrontés à une situation difficile due à la surpopulation carcérale. Face à ce problème, ils proposent une solution drastique : la régulation des écrous et la mise en place de peines alternatives. Cette idée est née de leur expérience quotidienne, où ils doivent gérer un nombre trop important de détenus dans un espace restreint. Ils estiment que cette régulation permettrait une meilleure gestion des détenus et une prise en charge plus personnalisée de leurs peines. De plus, ils soulignent l’importance d’offrir des alternatives aux peines de prison, qui ne sont pas toujours la meilleure solution pour les délinquants. Ils espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures concrètes seront prises pour résoudre ce problème important.
Les surveillants de la prison de Gradignan réclament des peines alternatives
Les surveillants de la prison de Gradignan demandent l’application de peines alternatives pour éviter l’engorgement de la prison. Ils réclament également le respect du protocole de régulation carcérale, qui permet à un détenu en fin de peine de laisser sa place à un nouvel entrant en cas de surpopulation carcérale. Cependant, cette solution de repli inévitable soulève des inquiétudes quant à la sécurité des citoyens.
Les recommandations après une visite inopinée du CGLPL
En juin 2022, la prison de Gradignan reçoit une visite inopinée du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), qui pose un constat alarmant : « les conditions de détention dans la maison d’arrêt des hommes sont inhumaines. » Cette visite a entraîné plusieurs recommandations, dont l’instauration d’un mécanisme national de régulation carcérale.
Les alternatives nécessaires et les conséquences pour la sécurité des citoyens
Les mesures demandées par les surveillants sont considérées comme insuffisantes par certains délégués syndicaux. Ces derniers préconisent le développement d’autres alternatives, telles que les peines aménagées pour les détenus le permettant. Cependant, cette solution soulève des inquiétudes quant à la sécurité des citoyens, sachant que certains détenus libérés peuvent récidiver. La question de la régulation carcérale fait encore débat, notamment au sein du gouvernement.
source originale : actu.fr
mode d’écriture : automatique par IA