En raison de l’augmentation significative du trafic aérien, le bruit s’intensifie pour des millions d’habitants vivant à proximité des aéroports en France. Ces personnes réclament une adaptation des horaires de vol pour atténuer ces nuisances sonores.
Note : Nous avons diffusé dans le journal 13 heures du 9 mai ce reportage sur les nuisances sonores liées aux aéroports qui comportait une séquence tournée il y a un an, sans mentionner qu’il s’agissait d’une archive. Nous prions nos téléspectateurs de nous en pardonner.
Pour cette résidente de Sannois (Val d’Oise), sa vie est un cauchemar. Sa maison se trouve juste sous un couloir aérien à 20 kilomètres de Roissy, avec un bruit incessant que le double vitrage atténue à peine. Depuis 15 ans, elle dort dans sa cave insonorisée. « C’est le seul endroit où je peux trouver le sommeil », précise cette riveraine. Comme elle, deux millions de Franciliens subissent ces nuisances quotidiennement.
Les associations demandent un plafonnement du trafic aérien
La situation est semblable à Bordeaux (Gironde), pour les riverains proches de l’aéroport de Mérignac. « Je suis réveillé deux à trois fois dans la nuit, nous demandons un moratoire pour un plafonnement du trafic aérien », se plaint Jean-Claude Godain, président de l’association AEHDCNA. Une solution qui devrait être mise en place dès novembre 2023 à l’aéroport d’Amsterdam. Mardi 9 mai, les associations ont prévu de se rassembler devant le ministère des transports pour faire entendre leur voix.
