En été, lorsque la Corniche de Marseille est prise d’assaut par les vacanciers, il arrive fréquemment que le stationnement sauvage engendre des perturbations considérables sur la circulation. Cette situation, frustrante à souhait, est malheureusement devenue une tradition estivale bien ancrée dans les esprits. Si les pouvoirs publics prennent des mesures pour limiter cette anarchie routière, le phénomène persiste depuis de nombreuses années et semble s’être banalisé auprès de la population locale. Les habitants, habitués à devoir slalomer entre les voitures mal garées, ne réagissent presque plus à cela. Toutefois, cette situation n’en reste pas moins problématique, car en plus de sa nuisance pour les automobilistes, elle crée une insécurité pour les piétons qui se voient obligés de marcher sur la chaussée pour contourner ces obstacles. En espérant que la saison prochaine soit plus clémente en matière de discipline routière.
Le fléau du stationnement sauvage à Marseille
Le stationnement sauvage est un véritable fléau à Marseille et particulièrement visible sur la Corniche Kennedy. Ce phénomène est aggravé durant l’été et provoque des situations cocasses qui alimentent les réseaux sociaux. Si pour certains, cela peut être amusant, pour d’autres comme les chauffeurs de bus ou les commerçants, cela peut être source de stress et de problèmes pratiques. Le stationnement anarchique peut également ralentir la circulation et compliquer les livraisons. Les riverains se plaignent de la saturation de cette pratique, tandis que les amendes varient de 35 à 135 euros, avec possibilité de perte de points de permis et même de suspension de celui-ci pour trois ans.
Des situations cocasses
Le stationnement sauvage est particulièrement constaté en été. Les réseaux sociaux sont inondés de vidéos et de photos amusantes ou absurdes illustrant cette pratique anarchique. On peut y voir par exemple une voiture garée de travers dans une rue très étroite, un véhicule qui bloque le passage d’un bus, ou encore plusieurs voitures garées sur un trottoir.
« Oui, ça peut être usant »
Les commerçants, les chauffeurs de bus et les riverains se plaignent de cette pratique en raison des désagréments qu’elle provoque. Sandrine Lepeltier, une commerçante sur la Corniche, en a été bloquée à plusieurs reprises à cause de voitures garées de manière anarchique derrière elle. Les commerçants ont des difficultés lors des livraisons car les camions doivent se garer en double file lorsque les places de stationnement sont impraticables. Les chauffeurs de bus, quant à eux, doivent slalomer pour éviter les voitures garées de part et d’autre de leur itinéraire. Les riverains se plaignent également de la saturation de ce fléau.
Des amendes forfaitaires de 35 à 135 euros
Les amendes pour stationnement abusif, gênant, très gênant ou dangereux vont de 35 à 135 euros. Les conducteurs peuvent également perdre trois points de permis ou voir leur permis suspendu pour trois ans en cas de stationnement dangereux. Si le conducteur ne veut pas déplacer son véhicule, celui-ci peut être mis en fourrière.
source originale : actu.fr
mode d’écriture : automatique par IA