« Les dauphins prisonniers des filets marins, s’enivrent de leurs proies au coeur des abysses »

Un groupe de chercheurs a expérimenté, pour la toute première fois, l’utilisation d’un drone autonome dans le but d’élucider le mystère entourant l’ensnarement des dauphins dans les rets de pêche enfouis au fond de l’immensité océanique. Cette initiative audacieuse a mobilisé la communauté scientifique qui cherchait à percer les secrets de ces créatures marines emprisonnées malgré elles. Dans cette quête de savoir, les scientifiques ont choisi d’adopter une approche innovante et novatrice, se tournant ainsi vers des technologies de pointe pour décrypter cette énigme hydrologique. À travers des travaux de recherche novateurs, ils ont donc choisi de faire appel à la puissance aérienne du drone autonome, un engin volant à la fois polyvalent et discret. Cette technologie de pointe, encore inédite dans le domaine de l’étude des mammifères marins, a apporté un nouveau souffle de curiosité et d’excitation dans les réservoirs d’intelligence collective de la communauté scientifique. Cette première expérience a permis d’ouvrir des perspectives prometteuses, offrant une nouvelle opportunité d’exploration des profondeurs abyssales où se jouent d’invisibles drames écologiques.

Des chercheurs utilisent un drone pour observer les captures accidentelles de dauphins dans le golfe de Gascogne

Une équipe de scientifiques de l’Ifremer, de La Rochelle Université, du CNRS et de l’Université de Bretagne Occidentale a récemment dévoilé les résultats de leur dernière campagne d’observation sur les captures accidentelles de dauphins dans le golfe de Gascogne. Pour la première fois, ils ont utilisé un drone autonome de surface, équipé de hydrophones et d’échosondeurs, pour détecter la présence de dauphins et de petits poissons pélagiques proches du fond de l’océan. Cette nouvelle méthode d’observation a permis de trouver une explication possible aux captures accidentelles de dauphins dans les filets de pêche à sole, qui se trouvent également près du fond de l’océan.

Le projet Delmoges : une collaboration entre universités et instituts de recherche

Le projet Delmoges (DELphinus MOuvements GEStion) est une initiative collaborative menée par La Rochelle Université, le CNRS, l’Ifremer, l’Université de Bretagne Occidentale et le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins. Dans le cadre de ce projet, les chercheurs ont utilisé un drone autonome équipé de sonars pour détecter les bancs de poissons jusqu’à 300 mètres de profondeur. Cette méthode a été particulièrement réussie et a permis d’observer des bancs de petits poissons pélagiques très proches du fond de l’océan, un phénomène inédit.

Une nouvelle hypothèse concernant les captures accidentelles de dauphins

Les chercheurs émettent deux hypothèses pour expliquer la présence de ces bancs de petits poissons au fond de l’océan. Il pourrait s’agir d’un comportement spécifique à l’hiver, où les poissons se posent sur le fond pour ralentir leur activité en raison du manque de nourriture. Une autre hypothèse est que les poissons se réfugient au fond pour échapper à leurs prédateurs, comme les dauphins. Les chercheurs estiment que la présence de ces bancs de poissons proches du fond pourrait expliquer pourquoi les dauphins se retrouvent piégés dans les filets de pêche à sole, qui sont également posés près du fond.

Des cartes de risque pour mieux gérer les captures accidentelles de dauphins

Les chercheurs prévoient d’utiliser les données de cette étude pour élaborer des cartes de risque, qui intégreront la distribution des dauphins, de leur proie et la position des filets, afin d’identifier les zones les plus à risque dans le golfe de Gascogne. Ces informations pourraient permettre de prendre des mesures de gestion plus adaptées pour réduire les captures accidentelles de dauphins tout en préservant l’activité de pêche. Une autre campagne d’observation est prévue pour l’année prochaine afin de consolider ces résultats.

source originale : www.20minutes.fr
mode d’écriture : automatique par IA