La greffe d’organes qui a bouleversé une vie : témoignages

En l’honneur de la journée nationale de réflexion sur le don et la greffe d’organes, nous avons eu l’opportunité de rencontrer trois individus qui ont chacun un parcours unique et inspirant. Chacun nous a confié ses choix, ses réflexions et ses espoirs quant à la transplantation. Leurs témoignages ont été empreints d’émotions et de sincérité, démontrant à quel point la greffe peut être un véritable miracle pour ceux qui en ont besoin. Nous sommes témoins de leur courage ainsi que de leur détermination face à la maladie et leur combat pour la vie. Leurs histoires nous rappellent l’importance de parler du don d’organes et de l’impact positif que cela peut avoir sur des vies entières.

Des patients en attente d’un nouveau souffle

En France, plus de 30 000 personnes sont en attente de greffe d’organes. Chaque année, une journée nationale de réflexion est organisée pour sensibiliser à l’importance du don d’organes. Parmi les personnes en attente de greffe, il y a Marie-France, agricultrice atteinte d’une insuffisance rénale, qui suit une dialyse tous les deux jours, en attendant un nouveau rein. Elle espère retrouver une vie normale rapidement grâce à la greffe. En France, l’attente est souvent longue, surtout que moins de 1% des décès permettent un prélèvement d’organes. Malgré ça, la majorité des patients en attente garde espoir.

Le récit d’un patient chanceux

Jean-Paul souffrait d’une insuffisance rénale, il a finalement été transplanté en 2006, grâce au don de rein d’une personne décédée. Au moment du prélèvement, Jean-Paul n’était pas prioritaire, mais l’hôpital a eu du mal à trouver un donneur compatible. Il a donc été greffé en fin d’après-midi, le même jour. Pour lui, cette greffe a été un tournant majeur dans sa vie. Il s’estime chanceux, car il connait des gens qui attendent depuis de nombreuses années.

Le choix difficile des donneurs potentiels

La loi française prévoit que toute personne est donneur d’organes, sauf opposition formelle. Toutefois, de nombreux refus sont encore courants, car le choix est difficile pour les donneurs potentiels. Michel, co-président de l’association ADOT 15, a accepté le don d’organes de son épouse décédée d’une mort encéphalique. Il ne savait pas si c’était le choix de son épouse, mais cette décision a sauvé plusieurs vies. Michel tente désormais de sensibiliser et d’informer les gens sur le don d’organes à travers son association. En France, la sensibilisation est en hausse, mais il existe encore des freins symboliques, car certains organes ou tissus sont souvent assimilés à des symboles. Les professionnels et les associations souhaitent augmenter le nombre de donneurs en en parlant plus souvent, même si certains choix restent difficiles. Chaque année, près de 1 000 malades décèdent faute de greffons.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA