La vingtaine de photographes présentée lors de la 35e édition de Visa pour l’image, à Perpignan, mettent cette année le réchauffement climatique en avant. Les différents artistes, dont Nick Brandt, photographe Britannique, ont choisi de dénoncer ce phénomène à travers leur série de clichés. Dans « The Day May Break », son œuvre forte en sens, l’artiste se concentre sur l’impact de ces changements climatiques sur la vie animale en Afrique. Chaque artiste y va de sa propre vision et expression artistique pour transmettre l’urgence de la situation et la nécessité de réagir. L’exposition aborde l’écologie sous toutes ses formes en mettant la photographie au service du message environnemental. Cette 35e édition met ainsi l’accent sur des photographes engagés et résolument dans l’air du temps.
Le photographe britannique Nick Brandt a réalisé une série de portraits de personnes et d’animaux durement touchés par le changement climatique intitulée « The Day May Break ». Ces clichés ont été pris au Zimbabwe, au Kenya et en Bolivie entre 2020 et 2022. La série sera bientôt reliée dans un livre. Cette exposition est présentée au festival international Visa pour l’image au Couvent des Minimes à Perpignan jusqu’au 17 septembre 2023.
Nick Brandt met en avant son engagement pour la protection du monde sauvage en dénonçant la cruauté des hommes. Ses clichés en noir et blanc d’une rare puissance dénoncent la destruction croissante de la nature et l’exploitation des animaux sauvages. Il a cocréé en 2010 la fondation Big Life pour protéger l’écosystème autour du parc kényan de l’Ambolesi, à quelques dizaines de kilomètres du Kilimandjaro en Tanzanie.
Parmi les très nombreuses photos exposées, l’image d’Harriet, une chouette sauvage au regard perçant, repliant ses ailes comme des bras dans le dos, attire particulièrement l’attention. L’animal ne craint plus la présence humaine et pour Nick Brandt, cette photo prise au Zimbabwe en 2020 symbolise la conséquence d’un désastre écologique.
La série de portraits de Nick Brandt montre la résilience des rescapés qui ont tout perdu, mais ont survécu aux sécheresses, aux inondations et aux incendies. Ils ont dû s’adapter pour survivre dans un monde en constante mutation.
source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA