Cette semaine, le ministre de la Justice a exposé son projet de loi organique concernant le statut des magistrats, et il est intéressant de se pencher sur la façon dont notre culture populaire représente et perçoit ces derniers.
Cette chanson reflète probablement un sentiment partagé par de nombreux Français. Elle est une relique vénérable : un disque de Daniel Vangarde sorti en 1975, avant qu’il ne devienne le célèbre producteur des groupes Ottawan, Gibson Brothers et la Compagnie Créole. Elle décrit un juge dont les décisions sont influencées par une subjectivité dangereuse pour la justice elle-même. Ce type d’argument pourrait être entendu dans les débats concernant le projet de loi organique sur le statut de la magistrature, présenté cette semaine en conseil des ministres – sujet dont nous vous avons parlé sur France Info. Cette réforme répondra-t-elle à toutes les questions que se pose le justiciable face à la justice ?
Dans l’émission Ces chansons qui font l’actu diffusée ce dimanche, vous pourrez écouter des extraits de :
– Daniel Vangarde, Comme le juge, 1975
– Gilbert Bécaud, Le Condamné, 1961
– Edith Piaf, C’est d’la faute à tes yeux, 1950
– Ringo, Juges, 1972
– Edith Piaf, C’est d’la faute à tes yeux, 1950
– Ringo, Juges, 1972
– Booba, Boîte vocale, 2006
– 113, Les Princes de la ville, 1999
– Fonky Family, Mystère et suspense, 2001
– Maxime Le Forestier, Le Juge et sa blonde, 2008
– Julien Clerc, Le Juge et sa blonde, 2008
– Julien Baer, Juger un homme, 1999
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Et n’hésitez pas à consulter le podcast Derrière nos voix, où vous découvrirez les secrets d’écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, comme Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
