Actuellement, un rassemblement de plus de 20 000 individus a lieu dans un domaine agricole à Villegongis, dans l’Indre, pour célébrer le Teknival. Sur les lieux, environ 400 membres des forces de l’ordre sont déployés, ainsi que des équipes de secours qui sensibilisent les participants aux risques liés à la consommation d’alcool et de substances illicites.
Au troisième jour du Teknival de Villegongis (Indre), les festivaliers de musique techno sont toujours en pleine forme. L’ambiance est chaleureuse, mais l’alcool et les drogues sont également présents. Dans ce contexte, la vente de stupéfiants se fait ouvertement, sous les yeux de tous. Du matin au soir, 11 associations de réduction des risques sont présentes sur place pour mener des actions de prévention.
Consommer des drogues « dans les meilleures conditions possibles »
Nathalie Delrase, de l’association Korzéame, explique que l’objectif de ces associations est de veiller à ce que les consommateurs de drogues le fassent « dans les meilleures conditions possibles ». Elle donne l’exemple du risque d’hépatite C, que l’on peut contracter en ne changeant pas de paille lorsqu’on sniffe un produit. Cependant, les excès sont nombreux : depuis le début du festival, près de 250 personnes ont dû être prises en charge par les secouristes.
Afin d’assurer un retour en toute sécurité, la police a mis en place plusieurs points de contrôle autour du festival.
Les associations de prévention œuvrent pour l’écoute, le dialogue, en informant sur les cocktails de drogues à éviter et en distribuant du matériel.
