Depuis près de quatre décennies, la nécessité de disposer d’un crématorium en Haute-Loire s’est faite de plus en plus pressante. Et il semblerait que cette demande soit sur le point d’être exaucée, car l’ouverture tant attendue pourrait bien avoir lieu début 2026 ! Ce département est en effet l’un des rares en France à ne pas disposer de cette installation funéraire, ce qui est pour le moins étonnant étant donné l’importance de ce genre d’équipements en ces temps modernes. Mais il semblerait que les choses aient enfin bougé, car la communauté d’agglomération du Puy-en-Velay a pris une décision décisive le 22 juin dernier. En choisissant un délégataire, elle a ainsi fait un grand pas en avant vers la réalisation de ce projet longtemps attendu.
Réalisation d’un crématorium en Haute-Loire
Un crématorium pourrait enfin être construit en Haute-Loire début 2026, faisant ainsi du département l’un des derniers à en disposer en France. La communauté d’agglomération du Puy-en-Velay a voté en faveur de l’attribution de la délégation de service public au tandem OGF – Elysio Invest le 22 juin, relançant ainsi le dossier de création d’un crématorium.
Un soulagement pour les défenseurs de la crémation
Les familles en deuil avaient jusqu’à présent pour seul choix de se rendre dans des crématoriums situés dans le Puy-de-Dôme, la Loire ou l’Ardèche, où les délais d’attente peuvent être longs. Le futur établissement, qui pourra effectuer jusqu’à 1 600 crémations par an, facilitera grandement le processus, évitant également aux familles de devoir parcourir de longues distances. D’autant plus que la Haute-Loire compte peu de cimetières disponibles, n’étant qu’à 18% de crémations contre 50% dans la Loire.
Laisser partir le cercueil seul
Sandra Lombardy, élue de la communauté d’Agglo du Puy-en-Velay en charge du futur crématorium, explique l’importance d’un lieu propice au recueillement, isolé de tous et sans nuisances sonores ou environnementales. Le projet de construction du futur établissement devra dès lors prendre en compte l’aspect architectural et paysager.
Le dossier devra passer par les étapes de l’enquête publique, des procédures administratives ainsi que de l’étude d’impact, prenant un total de 12 mois. Enfin, il faudra également compter sur une douzaine de mois de travaux. Le futur crématorium de la Haute-Loire pourrait ainsi être opérationnel dès le début de l’année 2026.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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