Le label « enfant à haut potentiel » est souvent associé à un QI supérieur à 130. Mais les choses ne sont pas aussi simples en réalité. Cela relève d’un équilibre subtil et d’une perception particulière. Les enfants concernés présentent des différences significatives dans leur façon de penser, de ressentir et d’interagir avec le monde qui les entoure. Ces traits leur confèrent des avantages évidents, mais peuvent aussi les mettre en difficulté dans certaines situations. Cela peut avoir un impact sur leur bien-être émotionnel et leur développement personnel, ainsi que sur leur parcours scolaire et leur avenir. En d’autres termes, être un enfant à haut potentiel n’est pas seulement une question de chiffres, mais aussi une réalité complexe et multifacette.
Le Haut Potentiel Intellectuel (HPI)
Le Haut Potentiel Intellectuel est défini par un QI supérieur à 130, cependant, cela ne suffit pas à repérer les enfants à haut potentiel. Le repérage rapide de ceux-ci est un défi à relever pour les parents et les professionnels de l’enfance. En effet, il est important d’identifier les forces et les faiblesses de ces enfants, différents mais pas supérieurs ou inférieurs aux autres enfants. L’enjeu est d’éviter que leurs particularités soient un frein pour leur développement familial, social et scolaire.
Première étape : le test de QI
Même si les enfants à haut potentiel sont très intelligents, ils ne réussissent pas tous dans leur scolarité. Il est important de savoir repérer leur HPI, surtout s’ils combinent celui-ci avec une dyslexie ou un trouble d’attention. Pour cela, un test de QI est nécessaire, mais cela ne suffit pas. Les enfants à haut potentiel ont généralement appris à parler très tôt. Cependant, il peut arriver que leur langage ne soit pas arrivé plus tôt que les autres enfants, mais lorsqu’il est acquis, il est parfaitement maîtrisé.
Des enfants en décalage
Les enfants à haut potentiel sont souvent en décalage, que cela soit avec leur propre famille ou avec leur entourage à l’école. Ce décalage peut causer des problèmes sociaux, notamment lorsqu’ils ne parlent pas le même langage que leurs camarades. Cependant, s’ils sont bien repérés, des aménagements peuvent être mis en place, que ce soit à la maison ou à l’école. Ces aménagements peuvent prendre plusieurs formes, telles qu’une discussion, une prise en charge psychologique pour répondre aux questions qui peuvent les empêcher de dormir ou des symptômes fréquents liés aux troubles du sommeil. Une fois ces aménagements mis en place, le Haut Potentiel peut devenir un atout pour l’enfant et pour les autres enfants.
Le Dr Olivier Revol
Le Dr Olivier Revol est un pédopsychiatre de renom, directeur du service de Neuro-psychiatrie de l’enfant au CHU de Lyon. Depuis 30 ans, il milite pour que chaque enfant, quelque soit ses compétences, découvre le plaisir d’apprendre à l’école. Auteur de nombreux ouvrages dans le domaine de la psychologie, il aide les parents et les professionnels à comprendre les nouveaux codes des enfants et des adolescents, en particulier pour les enfants différents.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA