Le samedi 13 mai au soir, une série de tirs a éclaté à Villerupt, en Meurthe-et-Moselle, faisant cinq victimes, dont trois ont été gravement blessées. L’enquête penche actuellement vers la théorie d’une querelle liée à un trafic de stupéfiants pour expliquer cet événement.
Des plots jaunes au sol indiquent l’emplacement des douilles, une vingtaine, témoignant de la violence de la fusillade qui a eu lieu à Villerupt (Meurthe-et-Moselle) dans la soirée du samedi 13 mai. En début de soirée, un individu masqué a tiré sur des jeunes rassemblés sous un porche. Guillaume Petitclair, premier adjoint au maire, a été l’un des premiers témoins à arriver sur les lieux.
Le manque d’effectifs policiers dénoncé par le maire
Parmi les cinq victimes recensées, trois sont dans un état grave. Le tireur s’est enfui en voiture. « Cette personne a été déposée par un véhicule, et a tiré avec une arme à canon long, apparemment en rafales », rapporte Catherine Galen, procureure de la République du Val-de-Briey. L’hypothèse d’un règlement de comptes lié au trafic de drogues a rapidement été soulevée, car les lieux sont connus comme un point de vente de stupéfiants.
Le maire (PCF) de la commune, Pierre Spizak, est en colère. Il affirme avoir prévenu plusieurs fois les autorités ces dernières semaines. « Dans les jours qui viennent, nous aurons davantage d’effectifs sur le secteur, mais ce n’est pas ce que nous demandons. Ce que nous voulons, c’est que les effectifs soient pérennes dans le temps », déclare-t-il.