Afin de limiter les conséquences néfastes engendrées par ce mammifère envahissant, les autorités envisagent de mettre en place, non pas une, mais trois mesures drastiques. Outre la stérilisation et le transfert d’individus vers d’autres contrées, une autre solution extrême serait d’opter pour la mort assistée de ces animaux. Une décision qui ne sera certainement pas prise à la légère étant donné les enjeux environnementaux et éthiques que cela soulève. En effet, sacrifier des êtres vivants peut être considéré comme un acte controversé et troublant, mais dans ce cas précis, il semblerait que cela soit nécessaire. En somme, la lutte contre cette espèce envahissante nécessite des mesures radicales et avant-gardistes, même si elles sont teintées d’une certaine mélancolie.
La Colombie va euthanasier une partie des hippopotames de Pablo Escobar
La ministre de l’Environnement de Colombie a annoncé que le pays allait euthanasier une partie des 166 hippopotames descendants de ceux ayant appartenu à l’ex-baron de la drogue colombien Pablo Escobar. Ces hippopotames se sont reproduits sans contrôle et ont envahi la région de la Magdalena, causant des dommages écologiques importants. Afin de limiter les dégâts, les autorités ont pris trois mesures, dont la stérilisation des mâles et le transfert d’individus vers d’autres pays.
Des accidents graves et une menace pour la faune locale
La présence des hippopotames de Pablo Escobar a entraîné plusieurs incidents, tels que des attaques de pêcheurs sur le fleuve et même une intrusion dans une cour d’école. Les biologistes s’inquiètent également des conséquences sur la faune locale, en particulier pour le lamantin, une espèce menacée. Les éleveurs de bétail dénoncent également les dommages causés par les divagations nocturnes de ces herbivores de plusieurs tonnes.
Un héritage de Pablo Escobar qui pose problème
Pablo Escobar avait introduit quelques hippopotames dans son zoo situé près de Medellin dans les années 1980. Après sa mort, ces animaux sont restés livrés à eux-mêmes et se sont rapidement reproduits dans la région. Les experts estiment qu’il pourrait y avoir jusqu’à 1000 hippopotames d’ici 2035 si aucune mesure n’est prise pour contrôler leur population. Cependant, la stérilisation des hippopotames soulève des critiques de la part des défenseurs des animaux, qui soulignent les souffrances infligées aux animaux et les risques pour les vétérinaires.
source originale : www.francetvinfo.fr
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