Au cœur de la région niçoise, se situe une petite exploitation agricole tenue par un passionné du terroir. Ce dernier a mis en place un concept innovant : héberger et nourrir deux amis voyageurs pendant sept jours en contrepartie de leur aide quotidienne dans les travaux de la ferme. Cette forme de partage, appelée woofing, connaît depuis un certain temps un vif engouement. Si vous êtes à la recherche d’aventures originales, faites le choix de cette expérience inoubliable. Vous pourrez ainsi vous imprégner des us et coutumes locales, tout en découvrant des paysages à couper le souffle.
Le woofing, une expérience en échange de quelques heures de travail
Le woofing est un concept qui consiste en l’échange de quelques heures de travail quotidien contre un hébergement et un repas gratuit. Dans cet article, deux touristes américaines, Johanna et Olivia, ont séjourné dans l’exploitation de Michaël Gauci située à L’Escarène (Alpes-Maritimes) en échange de cinq matinées de travail durant leur semaine de vacances. Ils ont participé à des tâches comme le désherbage des framboisiers, le semis de haricots ou encore la récolte de concombres. De leur côté, les agriculteurs, comme Michaël Gauci, aiment cette expérience pour rencontrer des étrangers, leur apprendre quelques techniques agricoles et encourager leur amour pour la nature.
Le développement du woofing en France
Le woofing a été créé dans les années 70 au Royaume-Uni. Depuis, ce concept s’est développé à l’international notamment en France grâce à l’association WWOOF France qui met en relation les fermes avec les candidats woofeurs et donne un cadre à ce type d’échanges. Le but de ce programme est de permettre aux étrangers ainsi qu’aux personnes souhaitant apprendre un métier agricole de participer à un échange culturel à travers une expérience en relation avec la nature.
Les conditions pour un woofing réussi
Le woofing ne doit pas être un moyen pour les agriculteurs de bénéficier d’une main d’oeuvre gratuite. L’association WWOOF France met en place un système d’approbation des candidatures et rejette 35% d’entre elles notamment si les agriculteurs ont besoin de main d’oeuvre pour leurs exploitations, et ainsi éviter tout abus. En région PACA, il existe 125 exploitations agricoles prêtes à accueillir des woofeurs.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA