Il arrive parfois que l’on confonde les souimangas avec les colibris, en raison de leur plumage chatoyant et de leur régime alimentaire basé sur le nectar. Cependant, il est important de souligner que ces deux espèces ne sont pas étroitement liées. En réalité, les souimangas sont un exemple parfait d’évolution convergente, une adaptation qui leur a permis de développer des caractéristiques similaires à celles des colibris, bien que leur origine et leur histoire évolutive soient différentes.
Les particularités des souimangas
À la différence des colibris, les souimangas ne sont pas capables de voler sur place, ce qui limite leurs possibilités de se nourrir. Ils doivent s’accrocher à une branche voisine afin de sonder l’intérieur de la fleur avec leur bec, et utiliser leur longue langue tubulaire pour en récolter le nectar. De plus, ils ne peuvent pas voler en arrière. Contrairement aux colibris, les souimangas ne montrent pas le même degré de spécialisation révélé par la forme et la longueur du bec, étant plus généralistes dans leurs habitudes alimentaires. Ils appartiennent à la même famille que les arachnothères, des oiseaux mangeurs d’araignées, qui sont plus gros et ont un plumage moins vif.
Les modes de vie des souimangas
Les souimangas ont tendance à être monogames, bien que certaines espèces voient les mâles se présenter devant plusieurs femelles pour trouver une partenaire. À cette période, les mâles sont toujours beaucoup plus colorés que les femelles. Leur nid, composé de brins de végétation souvent tissés avec des toiles d’araignées, a une forme ovale et est fréquemment suspendu à une branche. Malgré leur petite taille, les souimangas sont audacieux et territoriaux par nature, chassant non seulement leurs rivaux, mais rejoignant également d’autres oiseaux pour harceler des espèces potentiellement prédatrices dans les zones boisées. Certains souimangas peuvent être vus dans les jardins et les zones agricoles, mais le souimanga à poitrine rouge n’est pas le bienvenu dans les zones de culture de cacao car il peut propager le gui qui pousse sur les cacaoyers. Ce sont aussi des oiseaux assez bruyants, leurs appels métalliques peuvent être entendus à des altitudes allant du niveau de la mer jusqu’à 5800 m.
Le rôle des souimangas en tant que pollinisateurs
Après avoir extrait le nectar des fleurs, les souimangas se retrouvent souvent avec une couche de pollen sur leur plumage. Ils sont des pollinisateurs importants pour diverses plantes, en particulier les bruyères et les aloès, qui se caractérisent par leurs longues fleurs rouge orangé. Les souimangas semblent être attirés par la structure même de la fleur. Ils jouent donc un rôle crucial dans la pollinisation de ces plantes.
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source originale : www.20minutes.fr
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