Choc à l’université Victoire : Des étudiants confrontés à des dégradations

Ce fut une journée importante pour les étudiants de la faculté de la Victoire, qui ont retrouvé les bancs de l’université en ce début de septembre. Toutefois, ils ont rapidement réalisé que les choses n’étaient plus les mêmes qu’avant. En effet, ils ont été agréablement surpris par la grande envergure des travaux de modernisation qui ont eu lieu pendant les vacances d’été. Les salles de cours ont été réaménagées, les équipements ont été améliorés et les couloirs ont été repeints. Tout cela a donné un nouvel aspect à la faculté, rendant l’atmosphère plus agréable et propice à l’étude. Les étudiants sont repartis satisfaits, prêts à profiter de ces nouveaux aménagements.

La rentrée à l’université de Bordeaux après l’occupation de la fac

Le lundi 4 septembre 2023, les 5 000 étudiants de l’université de Bordeaux font leur rentrée au campus de la Victoire. Malgré la relative tranquillité qui règne, les portraits des chercheurs et étudiants dont les parcours sont affichés dans le hall rappellent l’occupation de la fac cinq mois plus tôt. Cette protestation étudiante avait été provoquée par la réforme des retraites et avait perturbé le calendrier universitaire.

Les étudiants confrontés à la rénovation de la fac

Les étudiants qui font leur rentrée à la fac mesurent l’ampleur des travaux qui ont coûté 750 000 euros. Certains expriment des regrets quant à la manière dont s’est déroulée l’occupation, notamment en ce qui concerne la sécurité dans le bâtiment. En effet, les salles de classe avaient été saccagées et l’étage administratif détruit. Les étudiants s’accordent toutefois pour dire qu’il était important d’exprimer leur colère face à une réforme qu’ils jugeaient injuste. Certains ont quitté leur bureau du jour au lendemain car tout a été détruit. D’autres estiment que l’argent dépensé pour la rénovation de la fac aura un impact sur les finances, mais l’université de Bordeaux reste discrète quant à ce sujet.

Une enquête est en cours

Antonin Cheron, membre de l’association étudiante le Poing Levée qui avait été très active lors de l’occupation, se défend en affirmant qu’il n’a jamais été question de dégrader les lieux lors des réunions. Pour lui, la protestation semblait difficile à canaliser car les étudiants avaient ouvert les portes à tous les manifestants. Par ailleurs, aucun conseil de discipline n’a été engagé et trois étudiants inculpés lors des manifestations attendent la date de leur procès.

source originale : actu.fr
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