Suite aux troubles qui ont éclaté dans la ville de Brest, le Happy Café a été la cible d’attaques sur les réseaux sociaux, l’accusant de provocations et d’incitation à la violence. Le patron, se sentant obligé de fermer les portes de son établissement pour des raisons de sécurité, se trouve aujourd’hui dans une situation délicate quant à la réouverture de son bar. Bien qu’il ait pris toutes les mesures nécessaires pour prévenir de tels actes, il ne peut s’empêcher de ressentir de l’appréhension, sachant que la tension dans la ville est encore palpable. Cette situation, qui a mis gravement en danger la survie de son entreprise, est une leçon cruelle pour le patron du Happy Café, qui doit désormais faire face à un nouveau défi : celui de regagner la confiance de son public, tout en s’assurant que sa boutique reste un lieu de convivialité et d’échanges pacifiques.
Happy Café : quand la haine veut briser un lieu de tolérance
Le Happy Café, un bar gay-friendly situé rue Jean-Jaurès à Brest, a fait l’objet de menaces homophobes le vendredi 30 juin 2023. Une quarantaine de personnes étaient présentes lorsque le patron, Erwan Kerinec, a été contraint de leur demander de rentrer chez eux. Les menaces ont été proférées sur l’application de messagerie instantanée Telegram par des émeutiers qui projetaient une virée nocturne dans le centre-ville de Brest. « Venez on va à l’Happy Café après », « Niquez ce truc de gay svp », « Explosez l’Happy Café » figurent parmi les propos homophobes et menaçants écrits sur le groupe de discussion.
Partie 1 : Propos homophobes et menaçants
Les propos homophobes et menaçants qui ont été proférés contre l’Happy Café sont le reflet d’une violence liée à l’ignorance et la discrimination. En effet, le bar est connu depuis sa création en 2004 pour être un lieu de tolérance et de solidarité. Il est ouvert à tous, sans exclusion aucune, et son accueil bienveillant a su fédérer une clientèle disparate autour des valeurs de respect et de diversité. Les propos tenus sur Telegram reflètent une incompréhension totale de ces valeurs et une volonté de s’en prendre à un symbole de liberté et d’ouverture.
Partie 2 : Ouvert à tous, sauf aux cons
Depuis les événements du 30 juin, Erwan Kerinec a décidé de rester à son établissement pour ne pas baisser sa garde. Il ne souhaite pas laisser place à la peur et veut montrer que son bar est toujours ouvert à tous. Malgré le manque à gagner que ces incidents ont causé, il a rouvert ses portes le jeudi 6 juillet en prévenant sa clientèle : « Nous ouvrons la porte à tout le monde, sauf aux cons ». Bien que l’ouverture d’esprit et le respect de l’autre soient les fondements de l’Happy Café, il est important de rappeler que la tolérance ne signifie pas l’absence de vigilance face à la haine.
Partie 3 : Briser la haine
Erwan Kerinec a décidé de porter plainte et s’est rendu au commissariat pour signaler les menaces et les propos homophobes proférés contre son établissement. Cette décision acte son refus de laisser la haine briser son lieu de tolérance. Il faut rappeler que les propos homophobes sont condamnables et punis par la loi. La violence et l’intolérance ne doivent pas trouver leur place dans notre société. Il est important de donner une voix à la tolérance et à l’ouverture, et de lutter contre toutes les formes de discrimination et d’exclusion.
En conclusion, l’affaire de l’Happy Café est une triste illustration des violences que peut susciter l’ignorance et la discrimination. Il est important de lutter contre toutes les formes de haine et de rappeler que la tolérance, le respect de l’autre et la diversité sont les fondements d’une société équilibrée. Le Happy Café reste un lieu de tolérance et de solidarité malgré les tentatives de le briser par la haine.