La zone de la Madeleine, telle que nous la connaissons aujourd’hui, était autrefois un refuge pour les lépreux de Saint Malo qui étaient considérés comme des indésirables. Cette période remonte au Moyen-Âge, témoignage d’une époque révolue où les personnes atteintes de la lèpre étaient rejetées et reléguées à l’écart de la société. La chapelle en ruine qui se dresse sur les lieux est un témoignage poignant de cette période sombre de l’histoire de notre ville. Mais avec le temps, la Madeleine est devenue une vaste zone commerciale qui attire des milliers de visiteurs chaque année. Bien que cette transformation ait effacé le passé marquant de la région, il est important de se rappeler l’histoire qui a façonné les lieux et de continuer à apprendre de nos erreurs passées. Grâce à cela, nous pouvons en apprendre davantage sur notre passé et mieux comprendre notre présent.
La Madeleine: des lépreux et autres exclus en Haute-Bretagne
La zone commerciale de La Madeleine à l’entrée de Saint-Malo a été longtemps un endroit infréquentable. Au Moyen-Âge, La Madeleine était une léproserie où l’on envoyait les personnes atteintes de la lèpre et d’autres maladies, désignées par les termes « caquins », « caqueux » et « cacous » en Haute-Bretagne.
L’histoire de la léproserie de La Madeleine
La Madeleine avait une léproserie au Moyen-Âge, dont il existe encore les fondations restaurées de la chapelle sur le parking de l’hôtel Brit Hôtel. Cette chapelle était dédiée à Sainte Magdelaine et Saint Laurent et était le cœur de la léproserie de Saint-Malo. Les lépreux disposaient également d’un cimetière et de parcelles de terres pour vivre et assurer leur subsistance.
La vie des lépreux à La Madeleine
Les lépreux devaient échanger leurs vêtements contre une robe de pénitent noire et une cagoule. Ils étaient alors reclus sur cette terre réservée, loin de la ville avec un accès interdit aux églises, cabarets et fontaines. Ils étaient obligés d’annoncer leur passage dans une crécelle, petit instrument de musique. La léproserie a disparu en même temps que la maladie. Sa chapelle a été reconstruite en 1746 puis vendue comme bien national après la Révolution française.
source originale : actu.fr
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