Assemblée nationale vote l’abrogation de l’obligation vaccinale Covid-19 pour soignants

Une suppression totale de cette exigence aurait des répercussions néfastes, selon les propos du ministre de la Santé, François Braun, exprimés plus tôt.

Modification de la stratégie concernant la vaccination des professionnels de santé contre la Covid-19. L’Assemblée nationale a voté, le 4 mai, une proposition de loi du groupe communiste envisageant la suppression de l’obligation vaccinale contre le Covid-19, au lieu d’une simple suspension. Le gouvernement était contre une telle mesure définitive, préférant une suspension de cette obligation vaccinale par décret. Une suppression « aurait des impacts dangereux » et « diminuerait notre capacité de réponse », a jugé le ministre de la Santé, François Braun.

Fin 2021, la France avait instauré une obligation vaccinale pour environ 2,7 millions de personnes, incluant les soignants, le personnel des hôpitaux et des maisons de retraite, les ambulanciers, les aides à domicile et les pompiers. Plusieurs milliers de personnes ont été suspendues de leurs postes pour avoir refusé cette obligation vaccinale, un chiffre très faible en comparaison des effectifs totaux.

En mars, le ministère de la Santé estimait par exemple que « environ 0,3% » des employés hospitaliers avait été suspendus pour cette raison. Le retour du personnel suspendu était devenu un enjeu politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.