Affluence sur les vols au Maroc après un séisme

Le lendemain du tremblement de terre dévastateur, les avions effectuant la liaison entre Nice et Marrakech affichaient complet. Dans l’un des camps, la communauté marocaine établie sur la Côte d’Azur se précipitait pour porter assistance à leurs proches restés au pays, tandis que sur l’autre bord, les touristes pressés de regagner la sécurité de leur foyer en France étaient nombreux. Le contraste entre ces deux groupes de voyageurs ne pouvait être plus saisissant. Alors que les premiers voyageaient le cœur lourd de préoccupations et d’angoisse, les seconds recherchaient avant tout le sentiment de sécurité que leur offrait leur pays d’origine. Pour les familles marocaines de la région, ce voyage était un retour aux sources, voire une mission de sauvetage, tandis que pour les touristes, il marquait la fin de leurs vacances et le retour à leur vie habituelle. Malgré la répartition inégale des motivations de voyage, tous partageaient ce besoin primal de sécurité et de protection, auquel l’acte de voyager répondait parfaitement à ce moment-là.

Des vols complets pour rejoindre Marrakech après le séisme

Après le violent séisme ayant touché le Maroc, les avions reliant Nice et Marrakech étaient complets. D’un côté, la communauté marocaine de la Côte d’Azur se rendait pour aider leurs proches au pays, de l’autre, les touristes rentraient en France.

Le seul vol au départ de Nice pour Marrakech avait lieu le dimanche suivant le séisme. Les passagers, en majorité la communauté marocaine vivant sur la Côte d’Azur, se sont présentés à l’embarquement dès 5h30 du matin, pour un vol prévu à 7h. Les billets se sont vendus en quelques minutes. De Marrakech à Nice, des Marocains et des touristes ont également voyagé.

Des touristes traumatisés

Julia Roux et son petit ami étaient en vacances à Marrakech lorsqu’ils ont été témoins de la catastrophe. Ils dînaient dans leur hôtel lorsque le séisme a frappé. « Il y avait du sang partout dehors. Dans notre hôtel, il y avait des fissures, on n’a pas pris le risque de rester », raconte Julia. Encore sous le choc, ils ont été aidés par un chauffeur de taxi marocain durant leur séjour. Le père de Julia, Roger Roux, maire de Beaulieu-sur-Mer, raconte que le chauffeur les a aidés en leur fournissant des informations et des conseils pour éviter les zones dangereuses.

« Un des pires séjours de notre vie« 

Les touristes ayant séjourné au Maroc pour fêter un anniversaire ont également été fortement marqués par la catastrophe. Ils ont vu des images de personnes campant dans les rues, avec des bébés et des enfants. Ils décrivent ce séjour comme l’un des pires de leur vie. Les autorités marocaines ont actuellement recensé 2 122 morts.

source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA