Ce 25 août dernier, la séance de jugement à l’encontre de ces fervents supporters du club de l’AC Ajaccio n’a pas été de tout repos. Le parquet a formulé des demandes importantes, allant de peines de prison à des amendes, en passant par des interdictions de stade pour les fautifs. Une situation dont la gravité se ressent encore davantage lorsque l’on sait que ces personnes sont accusées d’avoir agressé violemment le jeune Kenzo, un supporteur de l’OM courageux combattant un cancer du cerveau. Une affaire qui suscite l’indignation de tous et qui ne peut en aucun cas être tolérée. Les peines requises par le procureur reflètent bien le caractère inadmissible de ces actes, qui ont blessé non seulement leur victime, mais également tout le monde du football, et plus largement, toutes les personnes concernées.
Requisitoire contre les supporters de l’AC Ajaccio accusés d’agression
Le 25 août, le procureur a requis des peines de prison, des amendes et des interdictions de stade contre trois supporters de l’AC Ajaccio en raison de leur agression présumée contre Kenzo, un jeune supporter de l’Olympique de Marseille atteint d’un cancer du cerveau. Les suspects sont accusés d’être entrés dans la loge d’une famille marseillaise lors du match opposant l’AC Ajaccio à l’OM et d’avoir frappé le père avant de lui extorquer son maillot.
Les prévenus nient la violence
Les trois prévenus ont nié toute violence mais ont reconnu être entrés dans la loge où se trouvait la famille de Kenzo pour récupérer le maillot de l’OM porté par son père. Le procureur a requis 18 mois d’emprisonnement, dont 12 avec sursis, une peine aménageable sous bracelet électronique, une amende de 1500 euros et une interdiction de stade de cinq ans contre le prévenu considéré comme ayant tenu le « rôle principal » en entrant en premier et en portant des coups, ce qu’il nie.
Le jugement mis en délibéré
Le procureur a aussi requis une peine de 12 mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 1000 euros et une interdiction de stade de cinq ans contre chacun des deux autres prévenus. Le jugement a été mis en délibéré au 8 septembre.
L’affaire a suscité de vives réactions, notamment celle du président Emmanuel Macron, qui a demandé des sanctions « claires et fortes ». La famille de Kenzo n’était pas présente lors de l’audience en raison des commentaires désagréables sur les réseaux sociaux qui ont créé un climat de crainte. Kenzo est en rémission de son cancer, mais il existe un risque élevé de récidive. Son avocat a demandé des indemnités pour la famille et une expertise psychologique pour les enfants.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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