Chaque jour, The Conversation nous livre une analyse pertinente. Aujourd’hui, nous nous penchons sur l’explication d’un universitaire quant à la manière dont les primates non-humains font preuve d’un comportement « prosocial ».
(titre) La coopération humaine dans différents contextes
Les humains, enfants et adultes, ont tendance à coopérer dans de nombreux contextes. Par exemple, lorsqu’un enfant aide un camarade en lui prêtant ses devoirs, il s’attend généralement à la même faveur de la part de son camarade. Ce mécanisme de réciprocité, appelé le « donnant-donnant », est crucial pour la coopération humaine. De plus, le choix du partenaire joue aussi un rôle important dans la stabilité de la coopération. Les humains ont une stratégie adaptative qui les pousse à changer de partenaire si leur collaboration actuelle n’est pas satisfaisante.
(titre) Les études des primates non-humains sur la coopération
Les chimpanzés, par exemple, ont été observés chassant en groupe et partageant ensuite le fruit de leur collaboration. Cependant, il est difficile de déterminer si les singes coopèrent de manière stratégique par simple observation. Jusqu’à présent, les expériences n’ont pas fourni de contexte propice à l’émergence et au maintien de la coopération chez les primates.
(titre) Comment les babouins de Guinée coopèrent
Une étude menée à la station de primatologie de Rousset du CNRS a révélé que des babouins de Guinée sont capables de coopérer en utilisant des stratégies de réciprocité « donnant-donnant » et de choix du partenaire, tout comme les humains. Au sein d’un enclos, les babouins avaient accès à des dispositifs expérimentaux automatisés où ils pouvaient participer à des tâches coopératives avec le partenaire de leur choix. Les résultats de cette expérience, publiée dans la revue Science Advances, ont montré que les babouins sont en mesure de moduler leur comportement en fonction de leurs interactions passées et de leurs partenaires pour maintenir la coopération au sein du groupe.
(titre) Comparaison entre les observations dans la nature et les expériences scientifiques
Les babouins de Guinée coopèrent dans la nature pour diverses raisons, telles que la défense contre des prédateurs et pour coordonner les déplacements d’individus au sein du groupe. Cette étude montre que ces mêmes babouins sont capables de coopérer dans un contexte nouveau et de moduler leur comportement en fonction de leurs interactions passées. Combiner des approches observationnelles et expérimentales permet de mieux comprendre le comportement des animaux et de répondre à des questions cruciales sur le développement et le maintien de ces comportements.
(titre) Perspectives d’études futures sur la coopération chez les primates
Des études futures utilisant des contextes similaires chez d’autres espèces de primates pourraient renforcer notre compréhension de la coopération animale et fournir des informations sur l’origine phylogénétique de la coopération stratégique humaine.
source originale : www.20minutes.fr
mode d’écriture : automatique par IA
