Un homme de Lille écope de 10 mois de prison avec sursis dans une affaire de zoophilie !

Un individu d’âge mûr, atteignant le cap fatidique des cinquante ans, s’est vu infliger une peine qui s’apparente à une sentence suspendue de dix années d’incarcération assorties d’une mise à l’épreuve. Cette condamnation fait suite à sa participation présumée dans une affaire des plus sordides, impliquant des actes de zoophilie.

Un homme condamné pour acte de zoophilie

Le tribunal correctionnel de Lille a rendu deux décisions ce jeudi dans deux affaires de maltraitance animale, où un chat et un chien sont morts. Dans l’affaire du chat, le prévenu a été reconnu coupable d’acte de zoophilie et condamné à dix mois de prison avec sursis probatoire renforcé pendant deux ans. Il devra également effectuer un travail d’intérêt général, suivre des soins et indemniser les parties civiles et le Trésor Public pour un montant total d’environ 20 000 euros.

Une condamnation jugée insuffisante

L’association Cause animale Nord, qui était partie civile dans cette affaire, considère que cette peine est insuffisante. Dans un communiqué, elle exprime sa déception face à une simple condamnation avec sursis, alors qu’elle attendait une peine ferme pour un acte grave ayant entraîné la mort.

Mort d’un chien sur un balcon

La deuxième affaire concernait un couple dont le chien, un Rottweiler, est mort d’agonie sur un balcon lors d’une journée de canicule. Le tribunal n’a pas retenu l’acte de cruauté, mais a condamné les deux prévenus pour simple maltraitance. Ils ont écopé de simples amendes d’environ 4 000 euros. Leurs autres animaux de compagnie ont été confisqués, mais ils ne sont pas interdits d’en détenir d’autres.

Une peine jugée incohérente

L’avocate d’une association de protection des animaux, partie civile dans cette affaire, considère la peine infligée comme « incohérente ». Elle rappelle qu’une cour d’appel avait jugé, dans une affaire similaire où le chien n’était pas mort, qu’improviser une muselière avec un fil était un acte de cruauté. Les parties ont dix jours pour faire appel.

source originale : www.20minutes.fr
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