Un gendarme de la Garde républicaine de Deauville risque quatre mois de prison avec sursis pour maltraitance envers des chevaux

Lors de son procès, l’accusé a préféré garder le silence et a seulement évoqué sa passion pour les chevaux, qu’il cultive depuis son enfance. Son avocat a évoqué les rivalités et les jalousies de ses collègues à son encontre. Les violences dont il est accusé restent pour le moment sans explication de sa part.

Un gendarme de la Garde républicaine jugé pour maltraitance animale

Le procureur du tribunal de Lisieux a requis mardi quatre mois de prison avec sursis à l’encontre un gendarme de la Garde républicaine de Deauville poursuivi pour maltraitance animale, rapporte mercredi 8 novembre France Bleu Normandie. Le tribunal de Lisieux rendra sa décision le 5 décembre 2023.

La présidente du tribunal de Lisieux a énuméré un par un les sévices présumés, infligés par le militaire de 41 ans aux cinq chevaux du poste de Deauville par un gendarme de la Garde républicaine. Cardinal poussé avec le pic de la fourche, Eliot qui prend une claque pour ne pas être entré assez vite dans le van, Enez, qui refuse de franchir un cours d’eau, frappé et insulté.

Le prévenu se dit « écœuré par ces accusations »

À la barre, le prévenu, un militaire de 41 ans, fait valoir son droit au silence. Puis il finit par expliquer sa passion pour le cheval depuis qu’il a quatre ans, sa formation aux méthodes douces. « Je suis écœuré par ces accusations », lâche-t-il. Son avocat dénonce la jalousie de ses collègues, et « une enquête à charge après des allégations de gendarmes, menée par des gendarmes auprès de gendarmes ».

Le gendarme mis en cause est l’un des quatre cavaliers rattachés au poste à cheval de Deauville. Parmi ses missions : la surveillance des plages, des communes environnantes, mais aussi des parcs à huîtres pendant les fêtes ou encore des grands événements comme le Festival du cinéma américain de Deauville ou les anniversaires du Débarquement.

Des demandes de condamnation et de dommages et intérêts

Il faut condamner « un comportement abject et lâche », réclament les cinq associations de défense animale présentes à l’audience, « surtout de la part d’un militaire d’une institution prestigieuse qui fait l’honneur de la France ». Des associations qui réclament au total une dizaine de milliers d’euros de dommages et intérêts.

source originale : www.francetvinfo.fr
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