Mardi 6 juin, des milliers d’individus sont encore à évacuer en raison de l’augmentation du niveau des eaux. Nous retrouvons la correspondante Stéphanie Pérez dans la ville de Kherson pour constater la situation sur le terrain.
Les habitants ont du mal à évacuer en raison de la montée des eaux, particulièrement au milieu des combats. « Derrière moi, le fleuve Dniepr continue de s’élever dans les rues de Kherson minute après minute », témoigne Stéphanie Pérez, envoyée spéciale en duplex depuis Kherson (Ukraine), le mardi 6 juin. « Dans certaines rues, l’eau s’écoule à un rythme assez impressionnant, sous les yeux stupéfaits et la colère de la population, en réaction à l’explosion de ce barrage », ajoute-t-elle.
La tension est palpable
La Russie est tenue pour responsable de la catastrophe. Le fleuve Dniepr sépare les deux camps, ukrainien et russe. « Les évacuations deviennent extrêmement difficiles car les bombardements se poursuivent. (…) On a assisté à des tirs entre chaque camp, ce qui rend la tension encore plus palpable dans cette ville qui était déjà presque dépeuplée de ses habitants », conclut la journaliste.
