Trafic de drogue: GIGN utilise technologies impressionnantes pour surprendre trafiquants

Au commencement du mois de mai, les agents des douanes ont intercepté une cargaison de 95 kilos de cocaïne au port de Marseille, situé dans les Bouches-du-Rhône. Toutefois, ce sont généralement les exécutants de bas niveau qui sont appréhendés lors de ces opérations. Afin d’identifier et de capturer les dirigeants de ces réseaux criminels, le GIGN déploie des ressources technologiques de pointe afin de prendre les trafiquants de drogue au dépourvu.

Une voiture se retrouve immobilisée à un croisement et soudain, une explosion se produit. C’est une méthode employée par le GIGN pour arrêter le conducteur d’un « go fast », ces voitures qui transportent de la drogue. Le but est de surprendre sans être repéré, et les opérations se multiplient avec des tactiques dignes de l’espionnage. Un gendarme effectue un scan d’une pierre afin de réaliser une réplique parfaite dans laquelle il pourra cacher une caméra. Le piège doit être irréprochable. Ces méthodes sont directement inspirées du cinéma. Une fois la fausse pierre placée à la place de la vraie, les enquêteurs pourront discrètement remonter jusqu’à l’équipe de trafiquants.

Le GIGN souhaite reproduire n’importe quel objet du quotidien

Au sein du GIGN, les artisans sont tout aussi importants que les agents sur le terrain et possèdent un savoir-faire qui peut sembler très éloigné des missions habituelles de la gendarmerie. Ainsi, pour une filature, une caméra peut être installée dans un blouson, nécessitant d’accéder à la doublure et de défaire les coutures minutieusement. Les dispositifs de surveillance peuvent être suivis de près grâce à un véhicule-atelier. Cet art du trompe-l’œil semble sans limite. Afin de démanteler les réseaux de trafiquants, le GIGN se veut capable de reproduire n’importe quel objet du quotidien.