Il s’est écoulé une période de trois mois avant que le jugement ne soit rendu. Le tribunal correctionnel d’Ajaccio a finalement prononcé une sentence à l’encontre de trois supporters ajacciens pour leur acte de violence à l’égard d’une famille, dont l’un des membres n’était autre qu’un petit garçon de huit ans nommé Kenzo, atteint d’un cancer. La scène s’est passée lors d’un match opposant l’ACA à l’OM, laissant un goût amer aux fans de football venus assister à cette rencontre. Les coupables écopent de douze mois de prison assortis d’un sursis à l’issue de leur procès. Cependant, cette peine légère en suspens ne compensera jamais la douleur infligée à la famille et au jeune Kenzo.
Trois supporters de l’ACA condamnés pour agression lors d’un match de football
Le tribunal correctionnel d’Ajaccio a prononcé des peines de 12 mois de prison avec sursis, assorties d’amendes allant de 1000 à 500 euros, à l’encontre de trois supporters de l’ACA. Ils sont accusés d’avoir agressé physiquement une famille de supporters marseillais, dont un enfant atteint d’un cancer, lors d’un match ACA – OM en juin dernier. Les peines sont inférieures à celles requises par le procureur de la République, qui avait demandé 18 mois de prison avec sursis pour l’un et un an avec sursis pour les deux autres, assorties d’une amende de 1500 euros et d’une interdiction de stade pendant cinq ans. Les trois accusés ont nié les violences physiques, mais celles-ci ont été retenues par le tribunal.
Une décision « juste » pour apaiser la famille agressée
Malgré des peines moins lourdes que celles demandées par le procureur de la République, la décision du tribunal semble avoir « apaisé » la famille de la victime. Pour Me Frédéric Pourrière, avocat de la partie civile, la reconnaissance des violences était importante, et l’ensemble des violences sur toutes les victimes a été condamné. La défense des accusés a quant à elle pris acte de la décision, rappelant que les peines sont proportionnelles aux faits reprochés, à savoir l’extorsion d’un T-Shirt de l’OM. L’avocate n’a pas confirmé si ses clients allaient faire appel ou non.
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