Le collectif environnemental « Environnement Urbain » a présenté sa requête ce mardi 29 août devant la juge des référés du tribunal administratif de Rennes. L’objectif est de faire annuler, en urgence, le permis de construire émis par la ville de Rennes afin d’élargir les installations d’entraînement du Stade Rennais à La Piverdière. Ce collectif estime que cette extension va à l’encontre des intérêts écologiques et urbains de la ville. Selon eux, cette nouvelle construction est susceptible de perturber l’écosystème et de bouleverser la vie de quartier en engendrant des problèmes de circulation. Le collectif a décidé de porter cette affaire devant la justice afin de faire valoir leur point de vue et de préserver les intérêts de la ville.
Demande de suspension du permis de construire délivré au Stade Rennais
L’association rennaise La Nature en Ville a demandé à la juge des référés du tribunal administratif de Rennes de suspendre le permis de construire délivré à la ville de Rennes en faveur du Stade Rennais pour l’extension de son centre d’entraînement à La Piverdière. Les travaux ont commencé malgré les objections de l’association. Celle-ci affirme que le permis doit être annulé car l’étude d’impact environnementale est insuffisante et le projet nécessite l’autorisation loi sur l’eau.
Un écosystème touché sans compensation
La Nature en Ville s’inquiète également de l’impact que les travaux auront sur la zone humide et les jardins collectifs de la zone, qui abritent une diversité bio naturelle et un écosystème riche. Le projet prévoit également la suppression d’environ soixante arbres, tandis que plusieurs espèces protégées ont été répertoriées sur le site. La demande de suspension du permis repose en partie sur le fait que le projet n’a pas obtenu de dérogation au principe d’interdiction de destruction de ces espèces protégées.
La ville et le Stade Rennais argumentent
La ville de Rennes défend le projet en soulignant que l’étude d’impact doit être appréciée dans le cadre des mesures d’évitement, réduction et compensation, et que 488 arbres seront replantés. Me Jean-Franck Châtel, l’avocat du Stade Rennais, assure de son côté que le projet répond aux normes environnementales applicables. Les avocats du club ont également souligné leur volonté d’installer des dispositifs de récupération des eaux et de surveiller la qualité des eaux de drainage sous les terrains en herbe. Le tribunal devrait rendre sa décision en fin de semaine prochaine.
source originale : france3-regions.francetvinfo.fr
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