Suite aux offensives du Hamas le 7 octobre, les athlètes israéliens reprennent progressivement leurs activités sportives, que ce soit l’entraînement ou la participation à des rencontres sportives. Leur routine est désormais scandée par la tension du conflit, l’intensification des mesures de précaution et les alarmes de mise en garde.
Impact du conflit Israélo-Palestinien sur le sport professionnel
Depuis le début des hostilités entre le Hamas et Israël, le quotidien des sportifs professionnels israéliens est bouleversé. Des séances de sport sont régulièrement suspendues à cause des alertes à la roquette, explique Renaud Longuèvre, directeur français de la haute performance de la Fédération israélienne d’athlétisme. Toutefois, la vie doit continuer, et les athlètes trouvent une certaine normalité dans la reprise de l’entraînement, même lorsque les conditions ne sont pas optimales.
En effet, malgré l’incertitude et le traumatisme causés par le conflit, les sportifs locaux ont su faire preuve de résilience, trouvant dans le sport et l’entraînement une source de stabilité. Des lieux tels que le centre des sports à Netanya ont permis aux sportifs de reprendre leur entraînement, même si dans des conditions moins favorables qu’avant le conflit.
Or, même si certain stades restent fermés, comme celui de Beer-Sheva, à une vingtaine de kilomètres de la bande de Gaza, d’autres, comme ceux de Jérusalem et de Tel-Aviv, ont repris leurs activités. En dépit des défis, le sport reste donc un pilier crucial du quotidien de ces athlètes, leur permettant de naviguer malgré le contexte difficile.
Le quotidien des sportifs affecté par le conflit
Cependant, le conflit a également fortement affecté le quotidien des sportifs, et notamment ceux qui évoluent dans des clubs de haut niveau, comme Jaylen Hoard, le basketteur français du club de Hapoël Tel-Aviv. Malgré le choc initial, le joueur explique que l’équipe a su s’adapter à la situation, continuant de s’entraîner et de jouer autant que possible.
Mais le quotidien est lourd, et commencer à peser, particulièrement pour les sportifs étrangers : en effet, ces derniers n’ont plus vraiment de base fixe et passent une grande partie de leur temps en déplacement, vivant d’hôtels en hôtels. Le rythme même des entraînements est chamboulé, notamment par le report ou l’annulation de certaines compétitions nationales. Or, malgré ces défis, les sportifs restent focus et continuent de s’entraîner, cherchant à maintenir leur performances malgré les obstacles.
Les défis à venir pour les sportifs israéliens
Mais au-delà du quotidien, la sécurité des sportifs professionnels israéliens est maintenant en question. En effet, le haut commandement israélien s’inquiète de leur exposition à d’éventuelles attaques lors de leur déplacement à l’étranger pour des compétitions.
En outre, la préparation des athlètes pour les Jeux olympiques de Paris pourrait se révéler plus complexe à organiser, en raison de nouvelles directives gouvernementales demandant plus de garanties de sécurité pour tous les stages. Les coûts supplémentaires associés à ces mesures de sécurité accrues pourraient peser sur la préparation des athlètes, bien que Renaud Longuèvre reste confiant en leur capacité à maintenir un haut niveau de performance
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Il est clair que ce conflit a apporté une dose d’incertitude pour les sportifs professionnels israéliens, et a transformé leur quotidien de manière significative. Cependant, leur résilience et leur engagement envers leur profession les aident à naviguer au mieux dans ces temps troublés.
source originale : www.francetvinfo.fr
mode d’écriture : automatique par IA