Nicolas Girod, membre actif de la Confédération paysanne dans le Jura, se joint à huit autres militants, opposés aux méga-bassines, pour se rendre devant le tribunal de Niort (Deux-Sèvres) en ce vendredi 8 septembre. En effet, il est poursuivi pour incitation à participer à une manifestation interdite qui avait eu lieu le 25 mars dernier à Sainte-Soline. Cette affaire tombe dans le contexte actuel, où la question de l’eau a pris une place importante dans les discussions sur l’agriculture en France.
Ainsi, c’est une cinquantaine de francs-comtois et de bourguignons qui se sont joints à lui et l’ont soutenu, présents pour l’aider à faire valoir ses idées et présenter leur point de vue. Cette masse de soutien montre bien l’importance que revêt la question des méga-bassines et la prise de conscience que certains agriculteurs ont choisi de porter.
Ce procès semble être un tournant pour les groupes de militants qui se battent pour protéger les ressources naturelles, d’autant plus que les récentes catastrophes climatiques ont mis en avant la fragilité de notre planète. C’est peut-être par l’union de tous que le changement arrivera. Nicolas Girod et ses amis comptent bien faire bouger les lignes.
Neuf militants, dont Nicolas Girod de la Confédération paysanne du Jura, se sont présentés devant le tribunal de Niort. Ils sont poursuivis pour avoir organisé une manifestation interdite en mars 2023 et en octobre 2022, lors desquelles des altercations avec les forces de l’ordre ont eu lieu. Les militants encourraient six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende. Plusieurs organisations syndicales et politiques sont venues manifester leur soutien aux prévenus. Le droit de manifester est au cœur du procès. Les militants dénoncent un procès politique destiné à museler l’opposition aux « bassines », des réserves d’eau destinées à l’irrigation agricole et contestées dans les Deux-S
source originale : La Pause Info.fr
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