Au mois de juillet 2022, une habitante de Rennes s’était rendue aux urgences de l’établissement pédiatrique suite au malaise subi par son enfant. L’ado de 14 ans avait pour poids seulement 27 kilogrammes. La mère, âgée de 48 ans, rejette toute accusation de maltraitance.
« Je prends grand soin de mon enfant », affirme sur France Bleu Armorique une mère suspectée de maltraitance sur son adolescent de 14 ans à Rennes. En juillet 2022, elle et son fils se sont rendus aux urgences pédiatriques de l’hôpital sud de la ville, suite à un malaise de l’adolescent. A ce moment-là, il ne pesait que 27 kilogrammes, soit la moitié du poids moyen d’un jeune de son âge.
« Je lui ai bien évidemment donné suffisamment à manger chaque jour de sa vie, il ne s’est jamais couché le ventre vide », se défend la mère de l’adolescent, actuellement placée sous contrôle judiciaire. « Nous vivons simplement et heureux, car nous avons droit à notre vie, comme tout le monde », ajoute la femme de 48 ans.
La femme de 48 ans se considère comme une mère exemplaire
Placée en garde à vue en juillet 2022, elle doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Rennes le 5 octobre 2023, après dix mois d’enquête. Son fils, quant à lui, est pris en charge par l’aide sociale à l’enfance. « J’ai hâte de retrouver mon fils », confie-t-elle.
Elle affirme notamment lui avoir donné une éducation à domicile, sans pour autant l’avoir inscrit sur les listes nationales de la scolarisation à distance. « Nous passions des journées entières à la bibliothèque, à jouer dans les parcs », raconte-t-elle à nos confrères de France Bleu Armorique. « Je suis inquiète pour lui depuis qu’il a été placé, concernant sa vie professionnelle, culturelle et par rapport à moi, car il veut revenir à la maison. »
Elle sera jugée pour soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant, et encourt une peine de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Un autre chef d’accusation est retenu contre elle: la privation de soins ou d’aliments compromettant la santé d’un mineur de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité. La peine principale encourue est de 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.