Service National Universel : nouvelle formule pour attirer élèves de seconde dès la rentrée

Le programme du Service National Universel, appelé SNU, connaît des difficultés pour séduire les candidats potentiels et ne cesse de se métamorphoser. Actuellement, le gouvernement explore différentes options, dont l’une consiste à offrir des sessions aux élèves de classe de seconde dès la prochaine rentrée scolaire.

La promesse d’Emmanuel Macron de rendre obligatoire pour tous les jeunes de 18 à 21 ans un service national d’un mois pendant les vacances semble difficile à mettre en place. Six ans après cette promesse, le gouvernement travaille sur une autre formule qui serait basée sur le volontariat et se déroulerait pendant le temps scolaire. Cette proposition est critiquée par l’opposition ; Alexis Corbière, député LFI, souligne qu’il est « hors de question de supprimer 12 jours de classe à nos enfants ».

Décision fin juin pour les nouvelles modalités

Il y a un mois, Emmanuel Macron envisageait toujours un SNU obligatoire. Mais avec la réforme des retraites en cours, le gouvernement craint que les jeunes ne descendent dans la rue pour protester. Pour le politologue Benjamin Morel, ces revirements sont le signe d’un certain flottement : « C’est un serpent de mer, des acteurs de l’Éducation nationale ne la porte pas dans leur cœur ». Le gouvernement se donne jusqu’à fin juin pour déterminer les nouvelles modalités du service national, selon le cabinet de Sarah El Haïry.