La scène s’est déroulée lors d’un match de Nationale 2 à Charleville-Mézières en janvier dernier. Un joueur de l’équipe de Metz, cible d’insultes de la part d’un spectateur, a été comparé à un « bonobo ». Les propos discriminatoires ont été entendus par plusieurs personnes présentes dans les gradins et ont été rapportés aux autorités compétentes. Le tribunal correctionnel a rendu son verdict jeudi, condamnant le spectateur pour ses insultes odieuses à l’encontre du joueur. Ce type de comportement n’a pas sa place dans le sport et doit être sévèrement puni. Les joueurs doivent être en mesure de s’exprimer sur le terrain sans craindre les attaques personnelles injustifiées et dégradantes. Espérons que cette condamnation pourra servir d’exemple et encourager les spectateurs à faire preuve de plus de respect envers les sportifs sur le terrain.
Un supporter condamné pour propos racistes envers un joueur de basket-ball
Un supporter septuagénaire a été condamné à trois mois de prison avec sursis, un stage de citoyenneté et une amende de 2 401 euros pour avoir proféré des propos racistes envers Loïc Akono, joueur de basket-ball, lors d’un match de Nationale 2 entre Metz et Charleville-Mézières le 29 janvier 2023. Le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières a retenu l’injure commise en raison de l’origine de M. Akono.
Des réactions indignées
Ces propos ont provoqué de nombreuses réactions indignées, notamment de la part de l’international français Nicolas Batum, du Syndicat national des basketteurs (SNB) et de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. La Fédération française de basket-ball (FFBB) a également ouvert un dossier disciplinaire dès le 31 janvier 2023.
Des justifications peu convaincantes
Lors de l’audience, le supporter a assuré qu’il ne connaissait pas la signification du mot « bonobo » et qu’il n’y avait donc aucun caractère raciste dans ses propos. Toutefois, le tribunal a estimé qu’il ne pouvait pas ignorer que l’expression était outrageante et prononcée en raison de l’appartenance à une ethnie ou une prétendue race.
Sur les 2 401 euros d’amende, le supporter va percevoir 2 000 euros au titre du préjudice moral, son club un euro et la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) 400 euros en tant que partie civile.
source originale : www.francetvinfo.fr
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