Le vendredi 16 juin, un tremblement de terre de magnitude 5,8 a étonné les résidents de Charente-Maritime. À partir de samedi, la région est étroitement surveillée. Les experts en séismologie mettent en place des détecteurs dans le but d’anticiper le prochain mouvement sismique.
Trois jours après le séisme, le sismologue du CNRS, Éric Beucler, met en place des petits détecteurs. L’objectif principal est d’enregistrer les ondes et les répliques dès que possible. En effet, après un tremblement de terre, d’autres secousses peuvent survenir. « En déployant rapidement ces capteurs, cela nous permet de localiser toutes ses répliques et, par la suite, de mieux comprendre la zone qui a véritablement rompu, ce que l’on appelle la zone de rupture », explique le sismologue.
Une cellule d’aide psychologique à la mairie de La Laigne
Dans la commune de La Laigne en Charente-Maritime, qui a été déformée par le séisme, la crainte d’une réplique est constante. Afin de soutenir les habitants, une cellule d’aide psychologique a été mise en place à la mairie. La principale raison des consultations est la peur d’une nouvelle secousse. « On constate vraiment une perte des repères, un sentiment d’insécurité, et surtout, la peur de revivre un événement similaire, voire plus grave », observe Laura Nellec, psychologue. En deux jours, elle a accueilli près d’une centaine de patients.
