Dans le cadre de son projet vélo, le gouvernement vise à consolider le réseau de voies destinées aux cyclistes, en atteignant une longueur totale de 100 000 kilomètres de pistes pour vélos. La priorité consiste principalement à garantir davantage la sécurité des personnes qui se déplacent en deux-roues.
Le trafic urbain est de plus en plus dense et la cohabitation avec les automobiles est souvent difficile pour les cyclistes. Que ce soit en ville ou à la campagne, les cyclistes ont parfois du mal à se sentir en sécurité. C’est le cas dans la ville de Tarbes (Hautes-Pyrénées), où il n’y a que 20 kilomètres de pistes cyclables pour 40 000 habitants. Ce manque d’infrastructures dissuade certaines personnes d’utiliser leur vélo. Une cycliste confirme : « Je l’utiliserais davantage s’il y avait plus d’aménagements ». Cette situation est également observée en périphérie des villes.
Un budget de deux milliards d’euros
L’année dernière, 244 cyclistes ont perdu la vie, dont 137 en dehors des zones urbaines, ce qui représente une augmentation de 47% par rapport à 2019. Face à ce constat, le gouvernement souhaite renforcer le réseau routier pour les cyclistes et vise à atteindre 100 000 kilomètres de pistes cyclables grâce à son plan vélo. Le coût de ce projet s’élève à deux milliards d’euros. Néanmoins, certaines associations estiment que ces fonds sont insuffisants. Un autre objectif de ce plan est de créer des voies entièrement dédiées aux vélos en les séparant des voitures, à l’image de certaines municipalités. Des modifications du code de la route pourraient être testées afin d’améliorer la circulation et la sécurité des cyclistes.
