Les viticulteurs bordelais se trouvent désormais dans une situation désolante. Une décision des assureurs vient d’annoncer qu’ils ne prendront pas en charge les dégâts attribués au mildiou sur les vignobles. Cette information est des plus malvenues pour les professionnels du vin qui subissent les pertes depuis quelques temps maintenant. Selon les dires du directeur général de la Fédération des assureurs, Franck Le Vallois, cette mesure est due au fait que le parasite n’est pas compris dans les contrats d’assurance. Cette décision aura des conséquences importantes sur la santé financière des viticulteurs bordelais qui devront trouver d’autres moyens de financement pour ranimer leur activité en jeu.
Dommages dus au mildiou non couverts par les contrats d’assurance
Les viticulteurs du Bordelais devront gérer eux-mêmes les pertes liées au mildiou, la prolifération du parasite dans leurs vignobles n’étant pas comprise dans les contrats d’assurance. Franck Le Vallois, le directeur général de la fédération des assureurs, a souligné que le contrat multirisque climatique ne couvre pas la perte de récolte liée au mildiou. Les dommages causés par les maladies sont souvent exclus des conditions générales de ce contrat d’assurance, selon la fédération.
Les viticulteurs touchés dans plusieurs régions
Le mildiou est un véritable fléau pour les viticulteurs touchés depuis plusieurs semaines par une prolifération. Des vignobles de la Gironde, du Gers, de la Drôme et de l’Yonne sont affectées. Selon la Chambre d’agriculture de Gironde, 90% des vignes sont touchées à plus ou moins grande échelle. Le cépage merlot qui représente deux tiers de la surface de vignes du département est extrêmement touché.
La fédération des assureurs veut impliquer l’État
Franck Le Vallois, malgré le refus d’indemnisation des dommages dus au mildiou, a déclaré que les assureurs étaient prêts à participer à des travaux de réflexion pour trouver des solutions aux problèmes générés par le dérèglement climatique. Il a souligné que les solutions ne peuvent pas être uniquement de nature assurantielle et qu’il faut faire jouer le fonds national agricole de mutualisation des risques sanitaires et environnementaux (FMSE).
source originale : La Pause Info.fr
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