De nombreux tenanciers de bars dans la zone du Petit Bayonne expriment leur mécontentement face à la récente augmentation des tarifs appliqués par la municipalité pour l’occupation du domaine public lors des fêtes. Les propriétaires se plaignent particulièrement de l’augmentation significative des coûts d’occupation de l’espace public, qui viennent accabler un secteur déjà très impacté par les crises économiques. Les cafetiers du quartier s’insurgent contre cette mesure qu’ils jugent injustifiée, arguant que les hausses de tarifs sont particulièrement malvenues dans le contexte actuel de crise sanitaire et économique. De plus, ils estiment que la municipalité devrait faire preuve de plus de compréhension envers ceux qui voient cette période comme un moyen de relancer leur activité, au lieu de leur imposer des coûts supplémentaires et brutaux.
Des cafetiers mécontents de la hausse des tarifs pendant les fêtes
Plusieurs cafetiers du Petit Bayonne sont en colère contre la hausse des tarifs appliqués par la municipalité pendant les fêtes. Le coût de l’occupation de l’espace public a augmenté de 6%, ce qui suscite leur indignation, surtout que ces hausses ont été nombreuses lors des éditions précédentes. Ils considèrent que la mairie a réalisé des économies ces dernières années. Le prix de la consigne a également augmenté de 100%, ce qui met en difficulté les petits commerçants.
Le maire de Bayonne estime que ces hausses de tarifs sont légitimes
Le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray, ne partage pas l’avis des cafetiers et considère qu’il est normal qu’ils participent au financement des frais des fêtes, puisqu’ils en tirent profit. Le coût des fêtes est estimé à 3,2 millions d’euros. Il rappelle que la redevance augmente parce que les frais ont également augmenté. Il souligne également que seul une minorité de cafetiers est contre la politique menée par la ville.
Une nouvelle réglementation sur le bruit est à l’origine d’un autre sujet de discorde
La mairie a pris un arrêté municipal établissant le seuil maximal autorisé pendant les fêtes à 92 décibels en journée et 95 la nuit. La ville prévoit d’installer des appareils pour mesurer le bruit dans différentes rues et prévient qu’elle va verbaliser en cas de non-respect des normes. La minorité de cafetiers qui ne respecte pas les règles doit savoir qu’elle ne bénéficiera plus d’aucune concession, selon le maire.
source originale : La Pause Info.fr
mode d’écriture : automatique par IA