Scandale : Maire RN bannit burkinis de la plage !

David Rachline, l’édile extrême-droite de la ville de Fréjus, a récemment pris une décision qui fait couler beaucoup d’encre : un arrêté municipal qui interdit le port du burkini sur les plages publiques de la ville. Cette initiative, cosignée par le préfet, fait partie d’une vague plus large de mesures prises par des responsables politiques qui souhaitent restreindre les manifestations ostensibles de l’islam dans l’espace public. Cependant, de nombreux observateurs estiment que l’interdiction du burkini bafoue les droits fondamentaux des femmes musulmanes et porte atteinte à la liberté de culte. Certaines organisations de défense des droits de l’homme envisagent d’ailleurs de saisir la justice afin de faire annuler cette mesure discriminatoire.

Fréjus interdit la baignade en burkini jusqu’en 2023

Fréjus, dirigée par le maire Rassemblement national David Rachline, a publié un arrêté municipal interdisant la baignade en burkini sur les plages de la ville, jusqu’au 17 septembre 2023 inclus. Cette décision aurait été prise pour garantir la sécurité des baigneurs et ne pas compliquer les opérations de sauvetage en cas de début de noyade. Selon la mairie, le port d’une tenue couvrante et ample n’est pas compatible avec les règles d’hygiène de base. Cette interdiction ne concerne pas l’accès aux plages et n’est pas la première décision de ce genre prise par David Rachline.

Le burkini déjà interdit en 2022

En mai 2022, David Rachline avait déjà annoncé l’interdiction du burkini dans les piscines municipales et pour la baignade sur les plages de Fréjus. Cette interdiction a également été adoptée dans d’autres municipalités de la région, telles que Mandelieu-la-Napoule. Cependant, le 17 juillet 2023, le Conseil d’État a invalidé cet arrêté, estimant qu’il portait atteinte à la liberté d’aller et venir, à la liberté de conscience et à la liberté personnelle et ne présentait pas un risque actuel et avéré pour l’ordre public.

La décision controversée de la ville

Avec cette nouvelle interdiction, Fréjus se confronte une nouvelle fois à la controverse. Si certains soutiennent cette restriction, d’autres la voient comme une atteinte aux libertés fondamentales. En tout état de cause, l’interdiction est temporaire et peut être remise en cause tôt ou tard.

source originale : actu.fr
mode d’écriture : automatique par IA