Scandale en Bretagne : un abattoir forcé de changer ses pratiques suite à des cas de maltraitance animale et d’hygiène douteuse

La société AIM d’Antrain a annoncé sa décision de se lancer dans une nouvelle activité : la découpe de viande. Cette reconversion va permettre à l’abattoir de diversifier ses activités et de s’adapter aux évolutions du marché de la viande. Cette décision témoigne de la volonté de l’entreprise de se renouveler et de trouver de nouvelles opportunités de développement. La reconversion de l’abattoir AIM d’Antrain sera donc un tournant dans son histoire et pourrait lui permettre de pérenniser son activité dans le secteur de la viande.

Des années de dysfonctionnements et de rappels à l’ordre

Depuis 2020, l’abattoir AIM à Antrain a fait l’objet de nombreuses mises en demeure en raison de dysfonctionnements récurrents concernant l’hygiène et la protection animale. Malgré les avertissements des autorités, la situation n’a pas connu d’amélioration significative au fil des ans, principalement en raison de l’absence d’investissements structurels, comme l’a souligné la préfecture d’Ille-et-Vilaine.

Une subvention de 1,6 million d’euros inexploitée

Malgré une subvention de 1,6 million d’euros accordée en 2021 dans le cadre du plan France Relance, visant à aider l’entreprise à se mettre en conformité et à se moderniser, les actionnaires de l’abattoir n’ont pas utilisé ces fonds à ce jour. Cette situation a conduit les autorités à prendre un arrêté temporaire des abattages à la fin du mois de septembre.

Une reconversion vers la découpe de viande

Face à cette décision, la direction de l’entreprise a réagi en annonçant l’arrêt des abattages pour entamer une reconversion du site vers une activité de découpe de viande. En 2019, l’abattoir a été racheté par le groupe belge Sopraco et emploie actuellement 80 salariés sur son site d’Antrain.

source originale : www.20minutes.fr
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