La forêt de Chaux regorge de cerfs dont la population s’accroît sans cesse. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces animaux ne sont pas réellement menacés dans cette région. Pourtant, leur présence excessive cause de véritables ravages puisqu’ils s’attaquent aux jeunes arbres ainsi qu’aux pousses de chênes en pleine croissance. Face à cette problématique, l’État et les forestiers ont pris la décision sans appel d’abattre pas moins de 556 cerfs cet hiver. Une résolution qui, malgré son caractère d’urgence, suscite une vive contestation parmi certains chasseurs, impliqués et passionnés. Ces derniers voient dans cette mesure une restriction supplémentaire de leurs activités cynégétiques. Ils estiment que la régulation de la population de cerfs pourrait être effectuée par d’autres moyens plus doux et moins radicaux. Cette désapprobation alimente ainsi une polémique grandissante, source de tensions entre les différents acteurs engagés dans la préservation de la forêt de Chaux. Chacun campe sur ses positions, cherchant à faire valoir ses arguments avec force et conviction. Dans l’attente d’un éventuel compromis, le sort des cerfs et de la forêt de Chaux demeure incertain, tandis que la nature se débat entre un désir de préservation et la nécessité de trouver un juste équilibre pour garantir son renouvellement et sa régénération.
La surpopulation de cerfs menace la régénération de la forêt de Chaux
La forêt de Chaux rencontre actuellement des difficultés à se régénérer en raison de la surpopulation de cerfs. Selon l’Office national des forêts (ONF), ces animaux causent des dégâts aux jeunes arbres, en particulier aux chênes. « Un cerf adulte peut consommer jusqu’à 10 à 12 kg de pousses de jeunes arbres par jour », explique Florent Dubosclard, directeur de l’ONF du Jura. Afin de préserver les jeunes arbres, des grillages ont été installés dans différents secteurs, couvrant au total 700 hectares.
Un plan de chasse sans précédent pour rétablir l’équilibre
Pour faire face à cette situation, l’ONF a mis en place un plan de chasse sans précédent, qui prévoit l’abattage de 556 cerfs et biches, soit une augmentation de 50 % par rapport à l’année précédente. L’objectif est de rétablir un équilibre dans la population de cerfs. Cependant, ce plan est vivement critiqué par les chasseurs, qui s’inquiètent pour l’avenir de cet animal emblématique de la forêt de Chaux. Thierry Poux exprime sa préoccupation en déclarant : « S’il n’y a plus de cerfs dans la forêt de Chaux, ce ne sera plus la même. » Alexandre Crot, responsable de chasse en forêt de Chaux, considère quant à lui que ce plan est trop rapide et dénonce sa mise en place.
source originale : www.francetvinfo.fr
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